Né aux États-Unis en 1947..
Compositeur de comédies américaines, il est aussi l'auteur de célèbre thème de MAC GYVER. Il a également signé plusieurs partitions dramatiques pour le cinéma telles que GETTYSBURG, DRAGONHEART ou LE DERNIER DES MOHICANS (avec Trevor Jones), ainsi que pour la télévision (LES DIX COMMANDEMENTS).
Ses B.O notables : Le Dernier des Mohicans ( Michael Mann , 1992) •
Après avoir écrit un score dramatique pour Come See The Paradise (le thème reste à ce jour l’un des plus connu d’Edelman et aussi celui qui est le plus utilisé dans les trailers, à l’instar du fameux thème de Dragonheart), c’est avec Dragon: A Bruce Lee Story en 1993 qu’Edelman commença sa collaboration avec Rob Cohen avec des partitions intéressantes comme le très épique Dragonheart ou le dramatique Daylight. A noter aussi ses quelques musiques écrites sur des films d’Ivan Reitman telles que Ghosbusters II, le très entraînant Kindergarten Cop (Un filc à la maternelle) ou bien encore l’exotique Six Days, Seven Nights.
Ce qui fait le style si personnel d’Edelman c’est son véritable talent de mélodiste : Edelman a un sens très poussé de la mélodie gracieuse et mémorable, et c’est probablement ce qui explique le fait qu’on lui donne le plus souvent des comédies à mettre en musique, là où les thèmes enjoués prédominent généralement dans la musique. Deuxièmement, Edelman a un tic de composition qui est très souvent critiqué : il a la fâcheuse tendance de coller du synthétiseur par dessus ses parties orchestrales, sans que l’on puisse distinguer l’un de l’autre, et c’est ce qui donne une couleur plutôt inhabituelle dans sa musique et une "sonorité" musicale très personnelle : on retrouve cela dans Beethoven’, The Last of The Mohicans (un gros problème avec la production a permit à Edelman de composer une partie du score aux côtés de Trevor Jones qui a assuré 50% de la partition), Dragon, Gettysburg, Dragonheart et j’en passe.
Enfin, et c’est probablement ce qu’on lui reproche le plus, les musiques d’Edelman ont souvent tendance à être un peu simplette, un peu "cul-cul". Autant des scores magistraux tels que Gettysburg possèdent une qualité émotionnelle irréprochable, autant certaines de ses partitions pêchent par le côté simpliste des mélodies et de la musique dans certains passages (on pense au très moyen The Skulls). Quoiqu’il en soit, Randy Edelman est un compositeur généralement très apprécié parmi les béophiles et qui écrit une musique décidément très personnelle, qui reste assez sincère malgré sa simplicité apparente.
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Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)