PARASITE (Bong Joon-ho)
Jeong Jae-il retrouve le coréen Bong Joon-ho après "Okja" (2017) pour un drame familial et social qui vire au thriller avec une mélodie au piano seul (entendu en ouverture et à la fin), des échappées de cordes (violoncelle, guitares, orchestre), et une chanson originale ("Soju One Glass") dont les paroles sont écrites par le cinéaste et interprétée par Par Choi Woo Shik.
On y entend également ce titre :"In Ginocchio Da Te" - Gianni Morandi
ATLANTIQUE (Mati Diop)
Fatima Al Qadiri (artiste de musique electronique) signe la musique de ce poème social et fantastique tourné à Dakar, premier long métrage de la franco-sénégalaise Mati Diop.
• Interview B.O avec Fatima Al Qadiri
Egalement dans le film ce titre "10-34" de Fatima Al Qadiri tiré de son album "Brute" (2016) :
LES MISÉRABLES (Lajd Ly)
Le groupe de rock canadien Pink Noise (fondé par Mark Sauner, natif de Toronto) signe la musique du premier film de Ladj Ly avec des nappes électroniques homogènes, immuables quelque soit les enjeux du film, des textures indifférenciées sans autres enjeux que d'entretenir une tension.
BACURAU (Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles)
Mateus et Tomaz Alves Souza signent la musique de ce film brésilien de Juliano Dornelles et Kleber Mendonça Filho avec une musique qui intervient à des moments très précis dans la bande son, que ce soit des chansons populaires ou des musiques instrumentales, comme des compositions électroniques futuristes.
On y entend également "Night" - John Carpenter
(Issu de son album "Lost Themes", 2015).
Et en générique de fin :
"Requiem Para Matraga" - Geraldo Vandré (1966)
(Générique de fin)
LE JEUNE AHMED ( Luc et Jean-Pierre Dardenne)
Comme à leur habitude, les frères Dardenne et leur cinéma social naturaliste rejettent la musique à l'intérieur du film.
PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU (Céline Sciamma)
Jean-Baptiste de Laubier (Para One) retrouve Céline Sciamma une 4e fois après NAISSANCE DES PIEUVRES (2006), TOMBOY (2011 - pour uniquement une chanson IN) et BANDE DE FILLES (2014) avec un unique morceau choral composé avec Arthur Simonini et entendu au bout d'1h18 de film, puis repris au générique final.
• Interview B.O avec Jean-Baptiste de Laubier
On y entend aussi :
"The Four Seasons / Concerto l'estate for violin, strings, in 6 minor" - Vivaldi
Emily Beecham dans LITTLE JOE
Pour son nouveau film, l'autrichienne Jessica Hausner convoque des musiques contemporaines de Teiji Ito (1935-1982) qui contribuent avec leurs percussions et flûtes japonaises à l'extrême stylisation insolite de cette oeuvre. Pour la réalisatrice, "C'est une musique qui enthousiasme, suscite des émotions, mais qui est aussi abstraite. Elle vous attire et vous repousse à la fois."
Antonio Banderas pour DOULEUR ET GLOIRE de Pedro Almodóvar
Alberto Iglesias retrouve son fidèle réalisateur Pedro Almodóvar pour la 11e fois depuis leur rencontre sur "La fleur de mon secret" (1995).
Pour le cinéaste, Alberto Iglesias a créé une musique qui surgit du fin fond des images, comme quelque chose d'organique qui les enveloppe et les accompagne dans leur traversée narrative."
IT MUST BE HEAVEN (Elia Suleiman)
Pas de musique originale dans la nouvelle comédie du palestinien Elia Souleiman.
NUESTRAS MADRES (César Diaz)
Le jeune Rémi Boubal signe la musique de ce film belge, premier film de César Díaz.
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)