- Festival des films d'écoles #4 - Interview de David Michan Festival des films d'écoles #4 - Interview de David Michan

10 décembre 2008

 - Festival des films d'écoles #4 - Interview de David Michan

- Publié le 10-12-2008




Cinezik a rencontré pour vous le réalisateur mexicain David Michan (sur la photo). Né en 1974, diplômé en communication, il part à Los Angeles pour travailler durant 5 ans sur des publicités et des vidéo-clips. Suite à des nombreuses rencontres, il décide de retourner au Mexique afin d'étudier au centre cinématographique. Il présente à Poitiers son film d'école "Mexican dream"

Interview de David Michan

Venir à Poitiers est un symbole pour lui : « l'important est que mes films soient vus. Les productions mexicaines sont rares, et pouvoir exporter ses films est une richesse. »

Cinezik : Le son joue un rôle très important dans « Mexican dream ». Comment vous êtes-vous impliqué dans le processus de création sonore?

David Michan : Le film demandait une multitude de sons pouvant caractériser un parking. Lorsque que les prises de son ont été effectuées, je me suis aperçu qu'il me manquait du temps et de l'argent pour obtenir le mixage dont je rêvais. Je suis donc allé voir le mixeur son Carlos Honc (« La cité des dieux », « Amour chienne »), rencontré auparavant sur une publicité et avec qui j'avais noué de bons contacts car il avait aimé mon travail. Il a tout de suite accepté de collaborer sur mon film, ce qui m'a agréablement surpris pour un homme de cette renommée. Il m'a dit : « Ce que j'aime avant tout, c'est le cinéma ». Nous avons regardé le film ensemble, tandis que je lui décrivais les sentiments que je voulais mettre en relief. Il m'a ensuite sommé de partir pour ne revenir que quelques jours plus tard. A mon retour, le travail était très bon, et même si je voulais apporter quelques modifications, je m'en suis empêché, lui donnant toute ma confiance. Mais avec plus de temps et d'argent, le résultat aurait pu être encore meilleur.

Il y a également dans le film une chanson composée par Atto Attie, comment avez-vous choisi ce compositeur? Est-ce la première de votre collaboration?

Atto est un de mes amis. Il tient un bar dans lequel il nous a autorisé à tourner. Comme il chante, il m'a confié une démo. C'est comme ça que je l'ai choisi pour écrire cette chanson. Au final, je l'ai même embauché pour interpréter le barman du film.

Pourquoi si peu de musique dans ce film ?

J'aime la musique, j'ai travaillé sur des vidéo-clips. Simplement, mes professeurs m'ont toujours dit que la musique ne devait pas être un artifice, une solution de facilité pour faire passer des choses que l'on ne parvient pas à faire passer par l'image. Ainsi, je ne m'en sert que lorsqu'elle est indispensable.

Interview de Marc Lemonnier
Remerciements à Céline Furet pour le contact et à Camille Sanz pour la traduction jonglant entre l'espagnol l'anglais et le français.

 

La compétition continue avec une reprojection de tous les films présentés, dont les séances côtoient des séances à thème, à commencer par les court-métrages français.

Le soirée s'est clôturée sur un concert du groupe de rock-éléctro poitevin Microfilm, évoluant devant un écran projetant des animations qui accompagnent la musique. Un grain de folie supplémentaire pour un festival décidément riche en couleurs !

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