Le compositeur japonais Masakatsu Takagi retrouve son compatriote le réalisateur Mamoru Hosoda après "Les Enfants Loups" avec une ambiance féérique.
[© Texte : Cinezik] •
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. The Beast Festivities
2. Attractive Force
3. Stray Boy
4. Horizon
5. Cosmos In a Child
6. The Beast Sinfonia
7. Numerous Vortexes
8. Awaken Hill
9. Pupil
10. Boys Under the Summer Sky
11. Wonderful Adventures
12. Days We All Have
13. A Child Full of Life
14. Another Life
15. Free the Wind
16. Two Tomorrow
17. Lotus In Mud
18. Portrait Of Solitude
19. What Sustains You from the Inside
20. Beautiful Season
21. Darkness
22. Cradle Song
23. Juvenile Psalms
24. Trace Of Hollow Dreams
25. Gift
26. The Whale
27. A Sword In Your Soul
28. My Name
Le Garçon et la Bête est ma seconde collaboration avec M. Hosoda. Un an avant le lancement, nous nous sommes rencontrés pour parler du concept du film. Lors de cette première rencontre M. Hosoda a suggéré que je compose uniquement pour les percussions, sans piano. La proposition m'a paru très étrange mais intéressante. J'ai donc composé une musique pour percussions que je lui ai fait écouter, mais nous en sommes rapidement arrivés à la conclusion qu'il fallait ajouter des mélodies instrumentales.
M. Hosoda ne donne pas énormément de directives. Il dit toujours que tout est écrit dans le storyboard. Pour Les Enfants Loups, j'avais fourni des échantillons de chansons et il a décidé lesquelles devaient être utilisées pour telles scènes. Cette fois, il a commencé par déterminer les moments où il fallait de la musique et nous avons discuté ensuite du genre de musique que je devais composer. Puis j'ai dû trouver ma propre façon de voir et d'interpréter le film. M. Hosoda m'avait dit que c'était un « film de copains », mais je l'ai plutôt ressenti comme le film « de trois enfants sans parents ». À partir de cette intuition, j'ai composé.
J'ai eu le désir d'écrire une BO qui mêle des musiques d'Ethiopie, d'Europe de l'Est et d'Amérique du Sud. J'ai dû composer une musique pour une ville qui n'existe pas : celle de la Bête. Cette ville tient à la fois des villes asiatiques et sud-américaines mais il fallait aussi évoquer un autre monde que celui de Shibuya à Tokyo. Compliqué ! J'ai également voulu que la musique évoque un certain exotisme, et dégage une certaine puissance, car de nombreuses bêtes vivant dans cet univers débordent d'énergie vitale.
Calendrier des Films & Séries
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)