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Le compositeur libanais Khaled Mouzanar retrouve sa fidèle réalisatrice Nadine Labaki après "Caramel" (2007) et "Et maintenant on va où ?" (2011) avec cette fois-ci une dose plus grande de réalisme urbain, où la musique se fait souvent absente, pour intervenir, sans pour autant retenir son lyrisme, qu'en intermèdes, avec des cordes, choeurs, piano, harmonium, celesta, vibraphone, synthé, percussions, bol tibétain...
Interview B.O : Khaled Mouzanar (compositeur de CAPHARNAÜM, Prix du Jury Cannes 2018)
[© Texte : Cinezik] •
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. Capharnaüm (3:15)
2. Prelude To Eye Of God (1:54)
3. Eye Of God (4:58)
4. Dawn (3:49)
5. Zeyn Working (0:59)
6. Cockroachman (1:57)
7. Alone (2:35)
8. Rahil (4:25)
9. Yonas (1:35)
10. Capharspleen (2:17)
11. Massenko Waltz (1:40)
12. Sahar (2:45)
13. Underworld (6:00)
14. Prelude To Zeyn (0:46)
15. Zeyn (3:43)
16. Sahar's Wedding (5:04)
Je me demandais sans cesse quelle musique pourrait bien coller avec tout ce que ces personnages vivent et ont à dire ? Quel son accoler aux odeurs des égouts, à la misère et toute la crudité du propos ? Le parti pris a été donc celui d’une bande-son moins mélodique que ce que je fais d’habitude. L’idée était d’accentuer le côté Mad Max, presque mythologique (en dépit de toute sa réalité) duquel est emprunt le paysage du film que je conçois comme une allégorie du futur de toutes les grandes villes. Cela s’est fait à travers des mélodies aux chœurs dissonants qui s’enfuient sans qu’on ne puisse les saisir, aussi grâce à l’apport de sonorités électroniques par le biais de synthés. D’ailleurs, l’un des morceaux, intitulé L’œil de Dieu, accompagne un plan de cette ville, quasi maudite, qui semble être vouée à cette punition, cette misère sans issue. En fait, je ne voulais surtout pas souligner ou surligner des émotions dont l’intensité se suffit à ellemême, mais au contraire dépouiller les scènes et installer une ambiance gênante pour le spectateur, d’une certaine manière mis face à sa culpabilité d’être là et de n’avoir rien fait. Le propos du film est de bousculer et émouvoir.
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