Bertrand Bonello signe la musique de sa chronique comme précedement sur "Saint Laurent" (2014), "Nocturama" (2016) ou "Zombi Child" (2019). Pour entrer dans le monde imaginaire et virtuel d'une adolescente la musique propose des ambiances electroniques lancinantes et hypnotiques. On y entend par ailleurs "Quelle Osmose!" de Bonnie Banane, "Immensita" & "Solo Un Uomo" de Andrea Laszlo de Simone.
[© Texte : Cinezik] •
"Quelle Osmose!" - Bonnie Banane
"Immensita" / "Solo Un Uomo" - Andrea Laszlo de Simone
J'ai pensé la musique en plusieurs strates. Il y a celle du prologue et de l'épilogue, qui représentent pour moi vraiment la musique du film, le « score ». Puis j'ai fait pour les séquences avec les poupées des musiques qui pourraient vraiment être des musiques de sitcoms. Qui deviennent de plus en plus mélo... Très premier degré. Ainsi que celles de la boîte de nuit. Pour la forêt, les limbes, l'idée était une musique sans mélodie, mais qui ne soit pas non plus uniquement des fréquences. À laquelle j'ai rajouté une sorte de chœur de femmes en pleurs. Et puis, je tenais à ce que Bonnie Banane soit dans le film. Elle représente pour moi quelque chose de très contemporain, tant musicalement que comme personne. Andrea Laszlo de Simone, au milieu, c'est toute la beauté et la mélancolie de la chanson italienne.
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