Graham Reynolds retrouve Richard Linklater après "A Scanner Darkly", "Bernie" et "Before Midnight" avec trois thèmes récurrents aux sonorités Americana pour illustrer le road-trip, le deuil, et l'amitié, une partition piano et guitare fonctionnant comme des intermèdes au sein d’un film très dialogué. Pour accentuer le caractère élégiaque de l'histoire le réalisateur convoque Bob Dylan en générique de fin, et "Wide River to cross" de Levon Helm pour la scène de l’enterrement.
[© Texte : Cinezik] •
"Slow Walk" - Sil Austin
"Jingle Bell Rock" - Bobby Helma
"Without Me" - Eminem
"Drivin' Wheel" - Albert King
"Wide River to cross" - Levon Helm
(pendant la scène dans laquelle Doc coordonne l’enterrement de son fils)
"Not Dark Yet" - Bob Dylan
(générique de fin)
Déterminer avec précision la palette musicale d’un film est toujours délicat. Pour LAST FLAG FLYING, cette palette est relativement simple. La musique n’a pas pour but de faire ressentir aux spectateurs des émotions inventées de toutes pièces mais de souligner et d’intensifier légèrement celle déjà présente dans la scène. Je tenais à ce que la musique trouve sa place dans le film sans interférer avec l’extraordinaire alchimie qui existe entre les acteurs. J’ai composé un morceau pour accompagner les scènes de road-trip puisque le film est aussi un « buddie movie », mais le caractère tragique de l’histoire m’a également amené à écrire un thème pour le fils de Doc, dont le cercueil apparaît régulièrement tout au long du film. Enfin, j’ai imaginé un morceau sur l’amitié. Par moment, ces trois thèmes viennent se superposer.
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