Le compositeur et violonniste Warren Ellis (MUSTANG) signe la musique du biopic de Edouard Deluc, lequel avait fait appel à un autre artiste issu du rock Herman Dune sur son premier film "Mariage à Mendoza" (2012). On retrouve son style lancinant, agrémenté de 4 reprises issues de son album "White Lunar" avec Nick Cave, ainsi que des chants polynésiens.
[© Texte : Cinezik] • #Gauguin On retrouve le style lancinant du violoniste #WarrenEllis @STUDIOCANAL
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. La lettre (2:28)
2. Au dispensaire (1:42)
3. Mea Nea - Warren Ellis & Nick Cave (2:15)
4. La forêt (5:31)
5. La boudeuse (1:57)
6. Rom - Warren Ellis & Nick Cave (3:28)
7. Ei Tutia - Chorale de la paroisse catholique de Tautira (2:13)
8. Srey Leak - Warren Ellis & Nick Cave (3:39)
9. Tehura et Jotepha (4:58)
10. La clef (2:50)
11. Cheata - Warren Ellis & Nick Cave (2:41)
12. Les retrouvailles (2:15)
13. Merahi Metua No Tehamana (4:31)
14. E Mo'a - Chorale de la paroisse catholique de Tautira (1:29)
"La Danse des sangliers" - Raphaël Dumas, Stephen Harrison, Ian Mc Camy, Giovanni Semeraro
4 titres issus de l'album "White Lunar" (Nick Cave et Warren Ellis - 2009) :
"Rom" -
"Me Nea"
"Srey Leak"
"Cheata"
J'ai vu un premier montage du film et j'ai été très ému par la performance de Cassel, et aussi vraiment touché par le dénouement de la vie de Gauguin qui l'amène à ce point culminant. Je pense que mon émotion a quelque chose à voir avec mon âge.
J'adore ces peintures, il est l'un de mes artistes favoris. Je suis allé dans plusieurs galeries d'art. Je redécouvre toujours autant son travail. J'ai aimé la façon dont il a travaillé et exploité les paysages de Tahiti, même dans de si dures conditions.
Je n'étais pas convaincu par le genre, les biopics ça m'ennuie en général et c'était d'ailleurs quelque chose qui m'a fait hésiter à accepter le projet. Quand j'ai vu le film, et la performance de Cassel, j'ai réalisé que c'était bien plus que ça, heureusement. C'était une histoire poétique à propos d'un rêve d'une vie au moment où celle-ci semblait sombrer.
J'ai créé une palette sonore en fonction des discussions que j'ai eues avec les réalisateurs, avec de la flûte, piano et violon. C'était un défi d'aller au studio et de créer chaque morceau. Je ne travaille pas trop à partir d'images ou en écrivant des partitions détaillées. J'ai composé dans un ordre chronologique pour les morceaux et j'ai trouvé par hasard la mélodie finale avant d'avoir vu le film. J'espère que le langage musical trouve le bon équilibre et le bon ton pour ces personnages. J'aime créer une musique et voir si ça correspond à l'image. Le fait qu'Edouard et Guerric aient trouvé l'emplacement des musiques m'a aidé énormément. J'avais deux semaines pour composer la musique, entre une tournée et une autre création, donc je devais être précis et efficace. Une fois que nous avons réalisé que le violon était sa voix interne, tout s'est mis en place. J'ai découvert que le violon suivait sa révélation personnelle pendant le film. Ça commence de manière fragile et c'est devenu de plus en plus fort et lyrique puis mélancolique.
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