Le compositeur français François Eudes écrit une musique pour le premier film de Nicolas Mercier.
[© Texte : Cinezik] •
Faire le choix de tourner dans des décors magnifiques en 35mm, au format scope, répond à une volonté comme je l'ai exprimé de faire un cinéma spectacle. Il fallait donc une musique qui soit à la hauteur. Dès le départ la musique symphonique s'est imposée. Seul un orchestre pouvait reproduire ce que j'avais en tête. J'ai travaillé avec des débutants, comme moi dans ce domaine, et ensuite je me suis entouré de grands talents indiens pour l'interprétation. J'ai fait des choix techniques radicaux pour obtenir un cachet particulier. Nous avons enregistré en decca tree, les percussions et les vents à Bombay et les cordes avec l'orchestre Symphonique de Szeged en Hongrie. La musique donne une dimension épique au film. Pour moi, c'est une question de cohérence. Je voulais que le spectateur en prenne plein les yeux mais aussi plein les oreilles.
Entre la figure écrasante d\'un frère cyclotimique, et celle d\'un père atteint d\'une folie neurodégénérative aussi drôle qu\'inquiétante, Romain ne peut plus se contenter d\'être celui qu\'il a toujours été : le garçon qui fait ce qu\'on attend de lui sans broncher. A l\'aube de la trentaine, il est grand temps qu\'il affronte enfin son père cinglé, son frère cynique, et ses propres tendances à refouler ses émotions et sa sensibilité, pour réussir à assumer pleinement sa normalité...
Avec Pio Marmai, Eddy Mitchell, Jérémie Elkaïm...
(France)
Distribution : StudioCanal
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)