Felix Mikensky signe la musique de ce documentaire, premier film de la russe Marusya Syroechkovskaya, avec des sons électroniques éthérés pour traduire l'insondable, l'abandon d'un compagnon plongé dans la folie et la dépendance à la drogue. Les compositions cosmiques ajoutent une dimension romantique, renforçant le témoignage amoureux tout au long d'un film tourné à la première personne, dans le style d'un journal intime. L'utilisation de titres préexistants, que ce soit des chansons pop russe, du post-punk seventies britannique, ou de la pop américaine, permet d’élargir le propos à toute une génération désespérée, captant l’anxiété de la jeunesse russe.
[© Texte : Cinezik] •
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