Le compositeur italien Nicola Piovani signe la musique de ce drame, premier film de Caroline Deruas, avec une partition romanesque (piano, cordes, flûte) et une touche italienne avec la mandoline et une voix soprano (Donatella Pandimiglio).
[© Texte : Cinezik] •
Nicola Piovani est un immense musicien et je suis fan de son travail depuis plus de quinze ans. C'est un compositeur très mélodique, ce qui est finalement assez rare aujourd'hui. Et il y a toujours une forme de douce mélancolie dans sa musique qui me touche particulièrement. Quand je lui ai fait la demande pour mon film, je n'y croyais pas. Il a vu le montage et il a senti combien le film attendait sa musique. J'avais laissé échangé, il a eu la générosité de vraiment m'écouter. Je voulais que la musique soit comme la voix intérieure de la villa, comme un chant de sirène, à la fois envoûtant et angoissant. J'avais également envie de ses sonorités italiennes, et par le choix des instruments de mélanger là aussi les époques et les genres. Je lui ai fait écouter la "Demoiselle élue" de Debussy par Toscanini, je lui parlais également de la musique de "Suspiria", ou de Badalamenti pour des morceaux précis. Mais les références principales je les trouvais surtout dans sa propre musique. L'ouverture d'Au nom du Père de Marco Bellocchio est pour moi une des plus belles et puissantes ouvertures de film.
"Il Furto Della Luna" - Caroline Deruas / Serena Ganci
"Boris" - Matthieu Deniau
"Prelude en C mineur" - J.S Bach
"Suite pour clavecin n°7 en sol mineur" - Haendel
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