Le compositeur anglais Martin Wheeler collabore pour la première fois avec la réalisatrice française Sarah Leonor pour son second long métrage après AU VOLEUR (pour lequel elle avait fait appel à Olivier Bombarda).
[© Texte : Cinezik] •
Je connaissais Martin à travers ses compositions pour Arnaud Des Pallières. Dans les films d'Arnaud, il parvient à créer une atmosphère qui préserve le son direct. Cette fusion respectueuse m'impressionne et m'intéresse. Nous avons tout de suite travaillé par élimination. Je ne voulais pas de musique sur des gens qui marchent dans la rue, pour rythmer ou apposer une sorte de lyrisme facile. Je ne voulais pas de world music pour souligner la présence des Tchétchènes. Martin a rajouté : « Je ne veux pas d'instruments du XIXe ‘'bourgeois'' », parce que cela ne correspondait pas à l'origine sociale des personnages. On était d'accord sur l'idée d'une musique sans référence classique. Nous avons identifié à quels moments il fallait de la musique et quel était son statut dans ces moments-là. Je lui ai demandé que la musique accompagne des moments intimes de chacun des personnages, mais qu'elle ne commente jamais l'action.
Détachés en Afghanistan pour 6 mois, les légionnaires Markov et Hamilton sont pris en embuscade lors d\'une expédition non autorisée par leur hiérarchie. Markov sauve Hamilton, grièvement blessé par des tirs rebelles, mais quitte la Légion sans les honneurs. De retour à Paris, Hamilton, convalescent, souhaite rester légionnaire, tandis que Markov, désormais civil et sans papiers, tente de s\'en sortir avec son fils Khadji. Hamilton prête son identité civile à son ami tchétchène, pour qu\'il puisse travailler légalement. Mais un jour, Markov disparaît, laissant Hamilton désorienté et Khadji seul au monde.
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)