Pour son deuxième long-métrage après LA FILLE DU 14 JUILLET, le réalisateur Antonin Peretjatko poursuit son utilisation des musiques preéxistantes en puisant dans les librairies musicales de Universal / Koka Media (au sein desquelles nous trouvons Vladimir Cosma, Raymond Alessandrini, Greco Casadesus, Serge Franklin, Jean-Michel Jarre... mais aussi Beethoven, Tchaikovski et Haendel). Le compositeur Thomas de Pourquery (déja à l'oeuvre sur "La fille du 14 juillet") signe l'unique musique originale du film pour la danse de la luciole, tandis que les acteurs Vimala Pons et Vincent Macaigne proposent la contine "sur le lac" qu'ils interprètent sur la barque.
[© Texte : Cinezik] •
Au montage, quand ça va trop vite, il faut parfois retirer la musique ou sinon en mettre une. Elle permet aussi de changer le plan : par exemple, le cauchemar commence sans musique et petit à petit elle arrive et change la signification du plan. C'est valable pour le film dans son ensemble. Vers la fin, j'ai mis un peu de musique électronique. C'est un genre pas encore entendu jusque-là et qui donne tout à coup une autre couleur au film. La musique participe du mélange des genres. Souvent, les musiques sont déjà là au tournage. Je les fais écouter aux comédiens pour les mettre dans l'ambiance de la scène. Le film a été monté à quatre mains : grosso modo je suis derrière la table de montage, et il y a un monteur à côté qui est là pour me conseiller. C'est l'inverse de ce qui se passe d'habitude où c'est le cinéaste qui assiste le monteur. De mon côté, je n'ai aucun souci à ce que le monteur reprenne les manettes, mais il y a une chose à laquelle il n'a pas le droit de toucher, c'est la musique. Pour moi, changer la musique, c'est comme changer un comédien. C'est un choix esthétique très fort, en cela il y a trois séquences musicales : la scène de la chenille-accordéon, la séquence du saxo en free jazz, puis la scène dans la pirogue où Vimala chante et Macaigne fait du mélodica. Parfois la musique a la même fonction qu'une voix off, elle raconte quelque chose mais surtout elle colore le film.
"Les Folies françaises" - François Couperin
par Matmos
"Wooden Arms" - Patrick Watson
"Symphony n°3 en C Minor" - Sergei Prokofiev
"White Mountain" - Julien Ash
"Night on Bare Mountain" - Modest Moussorgsky
"Vampire Invasion" - Vladimir Cosma
"Te Deum en D Major" - Marc-Antoine Charpentier
"Tobago Tambourine" - Aurélien Chambaud et Yon Kalawang
"Le petit tambourin" - Jean-Philippe Rameau
"Secrets and Sins" - Serge Franklin
"Sea of mud" - John Dutton
"Cold Death" - Greco Casadesus
"Magic Wand Link" - Jody Karl Jenkins
"Egmont Overture op.84" - Beethoven
"Largo" - Bach
"Tsamania" - Denis Hekimian
"Solo Didgeridoo" - Colin Bayley, Murray Burns
"Busy Samba Rythme" - Steve Carter
"Dance of the sugar plum fairy" - Tchaikovsky
"Oxygène part.2" - Jean-Michel Jarre
"Swan Lake" - Tchaikovsky
"The Stalker 1" - Harry Bluestone & Emil Cadkin
"The Game" - Raymond Alessandrini
"Rejouissance" - Haendel
"Tesla Coil" - Ali Theodore, John McCurry
"Orchestral Suite n°2 in B Minor" - Bach
"Symphony n°94" - Haydn
"Small Scared suite 1" - Jody Karl Jenkins
"Voices From The Grave" - Greco Casadesus
"Mortality" - Serge Franklin
"Quintet n°5 E Major" - Luigi Boccherini
"Afro Caribbean" - Aurélien Chambaud et Yon Kalawang
"Djembe Solo" - Tiemoko Kone
"Happiness Day" - Roger Roger
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