Michael Rohatyn retrouve sa fidèle réalisatrice Rebecca Miller après "Angela" (1995), "Personal Velocity: Three Portraits" (2002), "The Ballad of Jack and Rose" (2005), "The Private Lives of Pippa Lee" (2009) avec une musique jazzy captivante qui guide le spectateur dans la complexité de ces relations amoureuses entremêlées... On y entend aussi les chansons "Dancing in the Dark" de Bruce Springsteen, ainsi que les hits reggae/ska/rocksteady "Man in the Street" et "Musical Communion" par Don Drummond, "Groove to the Beat" de Keith and Ken, et "Rudy, A Message to You" de Dandy Livingston.
[© Texte : Cinezik] •
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
* TITRES BONUS, ABSENTS DU FILM
Comment sonne la musique d'un personnage qui est un véritable control freak, mais également d'une grande sensibilité, manipulateur mais aussi adorable ? Maggie possède une poésie qui lui est propre, et faire résonner musicalement toutes les facettes de sa personnalité fut un projet difficile. Peut-être ses anomalies sont-elles la raison d'une telle diversité dans la musique de Maggie a un Plan - même si c'est principalement elle qui entretient ce ton comique particulier dans le film. Cette musique humble, grandiose, a quelque chose qui défie les catégories, comme Maggie elle-même. J'ai rencontré Michael Rohatyn lorsque nous avions 19 ans. Il a composé la musique pour mes 5 films. Au début, quand nous travaillions ensemble, nous avions de terribles disputes à propos de la musique. Nous ne les avons plus aujourd'hui. Mais il y a toujours cette honnêteté spéciale entre nous. Je peux toujours lui dire « je déteste vraiment, vraiment ceci » - et Mike rigole et me joue autre chose. Mais plus souvent, j'adore tellement ce qu'il compose que je ne l'empêche de le changer, et ensuite on se dispute pour ça. Finalement, ce qu'il y a de plus difficile à trouver, et de plus important, chez un collaborateur, c'est la confiance. J'ai confiance en lui car je sais qu'il cherchera tant qu'il n'aura pas définitivement trouvé la meilleure musique pour mes films. Lorsqu'il la trouve, nous savons tous les deux que c'est la bonne.
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