Romain Kronenberg rencontre Marion Desseigne Ravel pour son premier long métrage après que la réalisatrice ait fait appel à Julie Roué sur ses court-métrages "Les Ormes" (2017) et "Fatiya" (2019). Il a pris en charge les moments d’intimité et accompagne le sentiment amoureux, tandis que les personnages écoutent de la musique (notamment lors du coup de foudre qui a lieu pendant un blind test lors duquel Zina se met à chanter).
[© Texte : Cinezik] •
Je ne voulais pas aller du côté du rap ou des musiques urbaines qui me semblait trop attendues. Je me souviens d'une jeune fille de l'association où j'étais bénévole qui écoutait du Ray Charles. Ça m'avait marquée. Je voulais donc qu'on traverse des styles de musique très différents : du Chopin remixé, du Bachar Mar-Khalifé, du Gil ScottHeron, etc. S'il y a très peu de personnages masculins dans mon film, les hommes sont présents par les voix dans les musiques. J'aimais ce contraste-là. Romain Kronenberg, lui, a signé toute la musique extra-diégétique qui accompagne, par exemple, les moments d’intimité sur le toit. Je cherchais quelque chose d’émouvant et sensuel dans la bande originale. La musique vient accompagner le sentiment amoureux de Nedjma comme ses moments de détresse. Il s’en dégage une sorte de mélancolie lyrique.
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