Bertrand Burgalat fait son retour dans la musique de film après sa collaboration avec Valérie Lemercier (PALAIS ROYAL, QUADRILLE) et BELLEVILLE TOKYO à paraitre également en juin 2011.
Interview B.O : Bertrand Burgalat et Eva Ionesco, MY LITTLE PRINCESS (2011)
[© Texte : Cinezik] • 3700551713226
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1 Générique début - My Little Princess (01:52)
2 Le couloir (00:57)
3 Séance photo (00:41)
4 Ernst (00:30)
5 Mon book (00:43)
6 C'est qui Shirley Temple ? (01:11)
7 Mmmh (02:34)
8 Mamie arrive (00:54)
9 Libérez les femmes (04:11)
10 Tungstène et Bakélite (01:07)
11 Ma tombe (01:22)
12 Ecarte un peu plus (01:20)
13 Préparatifs (01:37)
14 Munich Expo (02:12)
15 Burlington Rock (00:53)
16 Voyage à Londres (01:08)
17 Réveil à Londres (00:43)
18 L'ange au sourire (03:26)
19 Dr Timsit Laser (01:44)
20 Oriental Rose (00:36)
21 La fugue (01:57)
22 He! Violetta! (00:30)
23 J'veux mourir (00:48)
24 Mamie's Dead (01:11)
25 Psaume 133 (03:18)
26 Violetta au dodo (00:52)
27 Le devoir (00:55)
28 Monsieur Léger (01:19)
29 Le suicide (00:57)
30 Andy fraise-banane (00:45)
31 La révélation (02:06)
32 Rue du scandale (00:33)
33 Générique fin - My Little Princess (05:28)
Je connais Bertrand Burgalat depuis plusieurs années, je vais à tous les concerts de Tricatel et j'écoute tous les disques, je suis une « fan ».
Nous sommes amis et j'aime beaucoup sa musique. Je voulais travailler avec lui depuis longtemps. Il est venu sur le tournage et dès ce moment-là, il a commencé à me proposer des musiques. Il était ensuite présent au montage avec son ordinateur et son clavier. J'ai vraiment eu envie que la musique se fasse avec le film. Nous cherchions ensemble des tonalités dans la salle de montage. Ca a été un échange continuel. Bertrand m'a fait connaître le mellotron, instrument de musique qu'on utilisait beaucoup dans les années 70 et qui sonne un peu "années folles". Je souhaitais également restituer l'atmosphère du conte et aller vers des sons plus inquiétants vers la fin du film. Le rock anglais intervient sur la partie londonienne. La musique prend plusieurs places dans la fiction : ce ne sont pas des nappes sonores ou de la musique d'ouverture et de fin : il y a une vraie création musicale qui joue avec le film. Bertrand a créé avec la musique une dramaturgie presque parallèle qui emmène parfois le film vers d'autres horizons. Cette narration musicale ouvre un peu plus l'espace du film.
Bertrand est un compositeur de musique à la fois classique et moderne. Ce qui se dégage de ses compositions est d'une grande force poétique et ses thèmes continuent de résonner longtemps en vous lorsque vous les avez écoutés. Ils sont captivants, touchants.
L'univers de Bertrand est singulier, c'est un artiste et un créateur.
Je ne souhaitais pas un film avec de la musique mais une rencontre entre ce film et un artiste contemporain, avec Bertrand.
Nous avons travaillé très en amont, dès le début du tournage, ainsi Bertrand a pu explorer beaucoup de pistes et peu à peu il a composé les thèmes du film.
Cela a continué tout au long du montage. Bertrand est venu avec son piano et il a cherché autour des images et des thèmes dont on avait décidé qu'ils se rattacheraient bien sûr aux personnages, mais avant tout au merveilleux, à l'enfance, à la peur, à l'horreur. Il fallait trouver un territoire entre le conte, le romanesque et le mélodrame, un flirt subtil avec plusieurs genres. Nous ne voulions pas situer le film dans un espace-temps qui serait les années 1980 et sa reproduction formelle, on est allés ailleurs...
Si on me demande pourquoi la musique tient une place si importante dans le film je répondrais : par ce que si je ferme les yeux et que je pense aux films que j'aime, il y a de la musique. Elle vient d'une source profonde, les vieux films d'Hollywood qui ont hanté mon enfance, une sorte d'appel irrésistible un peu comme la voix des sirènes.
Bertrand Burgalat ne me dit pas toujours tout mais j'ai le sentiment que nous avons souvent vu les mêmes choses.
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