Nocturama (2016)

• Bertrand Bonello • • Au cinéma le 31-08-2016 ★★★★ •

• Musique originale composée par Bertrand Bonello 🎵🎵🎵🎵

• Pascal Mayer / Noodles (Supervision musicale)

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Bertrand Bonello
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Pour son film le plus silencieux (le silence de l'attente bressonienne - on pense à Pickpocket), le cinéaste Bertrand Bonello propose quelques ambiances electroniques qu'il compose lui-même, accentuant l'angoisse et le suspens de ce thriller, et convoque des titres pop (Blondie, Lil Reese, Shirley Bassey...) qu'entendent les personnages reclus dans un centre commercial. Le film se termine avec le thème de la série "Amicalement Votre" écrit par John Barry (qu'un personnage diffuse au moment de l'arrivée des forces de l'ordre).

Interview Bertrand Bonello : la tension électronique de NOCTURAMA

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Sortie de la BO

Album • Rectangle Productions (26 août 2016)

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Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. Nocturama - Bertrand Bonello
2. Ultraviolence - Heartsrevolution
3. Theme from the Persuaders - John Barry
4. Death Car - Bertrand Bonello
5. I Don't Like - Chief Keef (feat. Lil' Reese)
6. Semtex - Bertrand Bonello
7. Call Me - Blondie
8. Vision de nuit - Bertrand Bonello
9. My Way - Shirley Bassey
10. Theme from the Persuaders (Cover Version) - The Starlite Orchestra

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Autour de cette BO

Superviseurs : Noodles

Propos du cinéaste

Très vite, je voulais que les deux parties du film aient leur propre musicalité, même si parfois l'une se greffe dans l'autre. Un score d'un côté, de l'autre une sorte de juke-box. Ils sont dans le grand magasin, ils passent des disques.
Pour le score, je voulais quelque chose d'électronique, mais qui ne soit pas de l'électro. Quelque chose de mental et de pulsionnel. Que cela passe par des soubassements, par un travail sur les fréquences. Comme j'ai la chance de pouvoir faire ma musique, je m'y attelle dès le travail d'écriture scénaristique, pour avoir la texture musicale en même temps que le script. Sur le choix des disques qu'ils passent, les morceaux se sont imposés très vite pendant l'écriture et n'ont plus bougé. Et puisque le film s'appelait Paris est une fête, il me semblait cohérent qu'il y ait à un moment l'idée de spectacle, d'un spectacle final. J'ai pensé grand magasin, escalier, descente d'escalier... Et donc à My Way. C'est la scène la plus irréelle du film. Elle marque encore plus cette rupture avec l'extérieur et fait basculer le film dans quelque chose de très onirique, de faux, de théâtral. Mais surtout pour moi, de tragique. Là, j'y vois la fin, la mort. De la même manière, la musique de The Persuaders a été une évidence. J'aime la mélancolie qu'elle dégage. Mais l'idée à ce moment-là, alors que l'assaut débute et que la mort approche, était aussi de ramener de l'enfance. La mienne, la leur.