Le musicien français de musique électronique Rone, de son vrai nom Erwan Castex, signe la musique du premier long métrage de Frédéric Farrucci, essentiellement issue de ses albums electroniques dont les pulsations rythment la nuit du chauffeur chinois, lui-même musicien.
[© Texte : Cinezik] • #Rone #LaNuitVenue @RoneOfficial @jour2fete
♡ Prix pour cette B.O : César •
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. Opening, La Nuit Venue (Main Theme) (3:32)
2. Noël (2:27)
3. La Nuit Venue (3:09)
4. Vers Marseille (1:21)
5. At Night, Naomi's in My Mirror (3:06)
Festival International du Film de Saint-Jean-De-Luz
Festival de La Baule
Je connaissais très bien son travail, j'aime son univers, ce qu'il dégage aussi sur scène, où sa générosité artistique peut pleinement se mesurer. Quand mes productrices, Céline Chapdaniel et Diane Jassem m'ont demandé ce que j'imaginais pour la musique, j'ai tout de suite cité son nom, tout en leur précisant qu'il ne fallait pas se bercer d'illusions. Elles n'ont pas tenu compte de mes complexes et lui ont fait parvenir le scénario. Rone a immédiatement saisi ce qui m'animait et y a adhéré, je crois. On a beaucoup parlé au départ de références musicales, notamment filmiques, sur lesquelles on s'est accordés. MILLENIUM MAMBO par exemple qu'on adore tous les deux. On s'est retrouvés sur des goûts et des désirs communs. Je n'ai pas donné d'indications à proprement parler à Rone, à part les intentions des scènes et l'atmosphère qu'elles devaient dégager. C'était une correspondance, un échange.
Dès le scénario, qui avait une couleur très visuelle, j'imaginais déjà des sons, des ambiances, la tonalité, le tempo. Je pense par exemple à ces scènes en voiture avec les deux protagonistes qui étaient très bien écrites. La communication entre Jin et Naomi n'est pas évidente au départ, parce qu'elle est un peu complexifiée par la langue, et du coup, la musique joue un rôle conséquent parce qu'elle devient ce qui les lie, ce qui les touche. Sans parler du fait que Jin, le héros, est lui aussi musicien dans le film, qu'il compose, et ça m'a forcément parlé. J'ai trouvé ici l'exercice de style très stimulant, composer un morceau en étant dans la peau d'un personnage. On a peu l'habitude de voir le compositeur en action au cinéma, on voit peu les étapes de création, les maladresses, le tâtonnement, et je trouvais ça très intéressant que Frédéric s'en soucie.
"So So So" - Rone (2011)
"Bye Bye Macadam" - Rone (2012)
"Mortelle" - Rone (2014)
"At Night, Naomi's'n my mirror" - Rone
"(OO)" - Rone (2014)
"La Dame blanche" - Rone (2009)
"Origami" - Rone (2017)
"Aya Ama" - Rone (2009)
"Down for the cause" - Rone (2017)
"(Noël)" - Rone (2019)
"Un tour de Périph?" - Rone (2019)
"That Itch" - UTO (2017)
"Intro Mira" - Rone (2017)
"Parade" Rone (2012)
"Brest" - Rone (2017)
"Vers Marseille" - Rone (2019)
"Acid Reflux" - Rone (2014)
Calendrier des Films & Séries
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)