Première collaboration entre le musicien Hugues Tabar-Nouval et Martin Provost (qui avait convoqué Michael Galasso sur SERAPHINE).
[© Texte : Cinezik] •
Je connaissais Hugues Tabar-Nouval et j'apprécie sa musique. Sa passion c'est le jazz. Pour le film, je ne lui ai donné qu'une directive : l'emploi des Ondes Martenot.
C'est un instrument qui m'a toujours fasciné. A la fois avant-gardiste et pourtant en apparence presque archaïque. Il a été employé par le cinéma américain des années 40 et 50, puis il est tombé en désuétude.
L'instrument lui-même est très particulier, très mystérieux, difficile à manipuler : il en reste très peu aujourd'hui et il a fallu faire venir une spécialiste pour en jouer. A l'oreille, il crée des équilibres instables, les mélodies sont transformées en ondes fluctuantes et deviennent obsédantes, d'où une sensation de malaise et d'angoisse, une impression poignante d'étrangeté.
Parce qu’elle a été trop longtemps victime, Rose Mayer décide de prendre son destin en main et assassine son mari. Elle part alors retrouver son fils à Bruxelles, qui a fui l’enfer familial depuis des années.
Avec Yolande Moreau
Long-métrage français
Genre : Drame
Distributeur : Diaphana Films
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)