Zoran Simjanovic retrouve Emir Kusturica après “Te souviens-tu de Dolly Bell?” (1981). Comme le cinéaste le fera par la suite avec Goran Bregovic, il invite son compositeur à concevoir un thème obsédant qui reviendra souvent dans le film. Cette musique à la fois festive et triste participe, comme la musique de Nino Rota chez Fellini, à élaborer un climat féérique et onirique, à la fois intérieure (la musique de l’enfant atteint de somnambulisme), et extérieure (le thème est repris à l’image par certains personnages). Il s’agit aussi de la musique d’un mensonge, d’un bonheur factice inventé pour l’enfant. Comme plus tard avec “Underground”, la musique est là pour masquer une guerre dissimulée.
[© Texte : Cinezik] •
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