Le compositeur américain James Horner renouvelle sa collaboration avec le réalisateur français Jean-Jacques Annaud après "L'Or noir" (2011), "Enemy at the Gates" (2001) et "The Name of the Rose" (1986) et s'inspire pour ce film situé en Mongolie de la musique Mongole.
[© Texte : Cinezik] • #ledernierloup #jameshorner #wolftotem
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. Leaving for the Country (Main Theme) (Main Theme) (2:17)
2. Wolves Stalking Gazelles (4:19)
3. An Offering to Tengger / Chen Saves the Last Wolf Pup (9:22)
4. Wolves Attack the Horses (4:49)
5. A Red Ribbon (3:20)
6. The Frozen Lake (4:42)
7. Discovering Hidden Dangers (2:46)
8. Little Wolf (3:27)
9. Scaling the Walls (4:07)
10. Suicide Pact (2:17)
11. Hunting the Wolves (6:04)
12. Death of A'ba (1:35)
13. Return to the Wild (9:52)
James Horner est pour moi un compagnon de création exceptionnel : ensemble, nous parlons du sens du film et tombons d'accord à la seconde près, au 24ème de seconde près parfois. Je lui fais une confiance absolue... Travailler à ses côtés est un moment d'exception.
Les chants longs («long songs»), une des grandes composantes de la musique mongole, sont de très jolies mélodies nostalgiques chantées à tue-tête pour être portées par le vent et courir sur
la steppe. Les femmes ornent les airs d'improvisations à la manière des sopranos coloratures. Quand elles ne chantent pas a capella, elles sont accompagnées par le «morin huur» ou viole à tête de cheval, sorte de violoncelle aux cordes tressées en crin de cheval. L'UMA, autre composante de la tradition musicale mongole, est un chant de gorge diphonique, où le même chanteur produit un bourdon dans les basses et une harmonique dans les très aigus, qui donnent l'impression d'une musique électronique. Importé de Mongolie Septentrionale par Gengis Khan, l'UMA servait de musique sacrée à sa cour. Interdite en Mongolie-Intérieure durant la révolution culturelle, l'UMA est redevenu très à la mode des deux côtés de la frontière depuis quelques années. Les jeunes chanteurs mongols s'accompagnent souvent du «morin huur». Quand ils sont solistes avec orchestre, ils jouent à l'unisson avec un «muttan shar», sorte de flute tuyau, et des tambours biface. James Horner a intégré tous ces éléments dans la musique du DERNIER LOUP.
1969. Chen Zhen, un jeune étudiant originaire de Pékin, est envoyé en Mongolie-Intérieure afin d\'éduquer une tribu de bergers nomades. Mais c\'est véritablement Chen qui a beaucoup à apprendre - sur la vie dans cette contrée infinie, hostile et vertigineuse, sur la notion de communauté, de liberté et de responsabilité, et sur la créature la plus crainte et vénérée des steppes - le loup. Séduit par le lien complexe et quasi mystique entre ces créatures sacrées et les bergers, il capture un louveteau afin de l\'apprivoiser. Mais la relation naissante entre l\'homme et l\'animal - ainsi que le mode de vie traditionnel de la tribu, et l\'avenir de la terre elle-même - est menacée lorsqu\'un officier du gouvernement central décide par tous les moyens d\'éliminer les loups de cette région.
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