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PAR JULIEN MAZAUDIER
- Publié le 07-05-2008Quatre films parmi les plus impressionnants réalisés par Lean qui s'attache principalement à placer ses personnages dans des cadres géographiques monumentaux : Le désert de Jordanie, les plaines enneigées de Russie, les vastes plages irlandaise ou les montagnes de l'Inde. Les histoires que Lean raconte dans ses films sont avant tout prétexte à filmer de splendides paysages et à donner au décor une importance primordiale pour mieux représenter la petitesse de l'être humain face à l'immensité écrasante de la nature. Le réalisateur qui a débuté comme monteur a toujours su habilement utiliser la musique dés ses premiers films. L'utilisation du Concerto pour piano n°2 du compositeur russe Serge Rachmaninov dans Brève Rencontre (1945) ou les sifflets du Pont de la Rivière Kwaï (1957) interprétés par la colonne des militaires britanniques. Très vite les musiques de Maurice Jarre vont redéfinir le genre musical des grandes partitions épiques. Que ce soit le thème d'amour tragique dans Docteur Jivago, le motif majestueux de Lawrence d'Arabie ou la sensualité de La Fille de Ryan, Jarre trouvera en Lean le réalisateur qui saura au mieux mettre en valeur sa musique et l'utiliser intelligemment, en complément à l'image.
" David Lean savait très bien là où utiliser la musique. Dans le script original, il y avait déjà des indications très précises sur l'endroit où la musique devait débuter et finir. Il voulait que la musique vienne sans qu'on la sente venir, qu'on ne l'entende ni arriver ni partir. Pendant les enregistrements il était toujours là avec moi et l'orchestre. Il me faisait toujours venir sur les tournages et j'assistais avec lui à la projection des rushs. C'était un type formidable. " (Maurice Jarre)
PAR JULIEN MAZAUDIER
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