Carter Burwell retrouve les frères Coen après 13 films (ou 14 si on compte O'Brother et ses arrangements de chansons) passés ensemble pour une partition crépusculaire qui rappelle Clint Eastwood.
"Le compositeur fidèle des Coen a toujours su magnifier les paysages (ouverture enneigée de FARGO donc), et pour ce véritable western, elle se fait entendre dans les moments de déplacement (en cheval évidemment), laissant l'oeil (et l'oreille) apprécier les étendues rocheuses. Mais la partition est loin d'être décorative, elle n'est pas du tout grandiloquente, n'emploie pas l'orchestre symphonique de Elmer Bernstein (compositeur du premier TRUE GRIT de Hathaway), ou les cuivres traditionnels et triomphants propre aux westerns. Carter Burwell choisit de se concentrer sur un thème triste et ses arrangements pour piano, avec quelques envolées de cordes pour un lyrisme retenu."
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Le film (générique de fin) s'achève avec une chanson traditionnelle (qui a inspiré le thème du film).
L'indien A.R. Rahman retrouve Danny Boyle après SLUMDOG MILLIONAIRE pour lequel il a obtenu l'Oscar. Et comme à son habitude, le réalisateur anglais fait aussi sa compile, avec Sigur Ros, Chopin, Plastic Bertrand, ou Esther Phillips qui reprend Edith Piaf. La partition de l'indien ne convoque en aucun cas la musique de son pays, et se fait lyrique (cordes enlevées pour l'héroïsme), bruitiste (guitares saccadées pour le danger) ou éthérée (pour la plénitude des sommets).
Après Iggy Pop dans "Trainspotting", David Arnold sur "Une vie moins ordinaire" ou Angelo Badalamenti sur "La Plage", le réalisateur anglais aime les choix incongrus pour la bande son de ses films. Avec A.R Rahman, c'est la seconde fois qu'il retrouve consécutivement un même compositeur après John Murphy qui détient le record de participations avec 3 films ("28 jours plus tard", "Millions" et "Sunshine").
Henry Jackman, collaborateur de Hans Zimmer, retrouve Rob Letterman après MONSTERS VS. ALIENS pour son premier film live avec Jack Black dans le rôle titre. Sa partition orchestrale est thématique, classique, rappelant Alan Silvestri ("Retour vers le futur").
LES VOYAGES DE GULLIVER
L'australien David Hirschfelder ("Australia") écrit une musique pour le deuxième film de son compatriote Alister Grierson (dont la musique du premier film KOKODA avait été écrite par John Gray). Sa partition mélange orchestre et voix africaines.
Baptiste Charvet (musicien de Grand Corps Malade) retrouve Audrey Estrougo après REGARDE MOI, pour ce second long métrage qui est une comédie musicale. La BO repose sur des reprises du répertoire français ("Pour un flirt avec toi", "Tout le monde il est beau", "Quand on a que l'amour", "Un Autre monde" de Telephone,...) arrangées par Charvet de manière pop, dansante et funky.
Il s'agit d'un premier film pour le réalisateur Jérôme Le Gris et ses musiciens Anne-Sophie Versnaeyen (collaboratrice d'Armand Amar), Jiri Heger et Régis Vogëlène, qui proposent une partition s'inspirant de la musique de Bernard Herrmann (à partir de la piste 17 sur le disque) pour un film dont Hitchcock est la référence. On y entend aussi surtout (une quinzaine de morceaux) des emprunts au répertoire classique et à l'opéra Par ailleurs, voir Mélanie Laurent jouer du violon rappelle LE CONCERT.
MAIS Y VA OÙ LE MONDE ?
Premier film de Serge Papagalli
Musique : Eric Capone et Gagarine
JUSTIN BIEBER: NEVER SAY NEVER
Documentaire musical de Jon Chu
Musique originale : Deborah Lurie
AMOURS SALÉES ET PLAISIRS SUCRÉS
Comédie espagnole de Joaquin Oristrell
Musique : Josep Mas 'Kitflus' et Salvador Niebla
IPHIGÉNIE EN TAURIDE (METROPOLITAN OPERA DE NEW YORK)
Musical avec Plácido Domingo
YA SONRA
Romance turque réalisée par (avec et musique de) Özcan Deniz
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)