par Christophe Olivo
- Publié le 13-06-2011
Superbe nanar que cette adaptation de la nouvelle « La Presseuse », déjà gratinée, paru dans le recueil… (je vous laisse deviner). King a été obligé de travailler dans une laverie pour subvenir aux besoins de sa petite famille avant le jackpot, et il règle ici des comptes avec les machines ! Hilarante histoire d’une calandre possédée après avoir reçu le sang d’une vierge. L’inspecteur de police locale décide de pratiquer… un exorcisme sur l’engin ! Tobe Hooper (et oui…) étoffe l’histoire avec du n’importe quoi, Robert "Freddy" Englund et Ted "Buffalo Bill" Devin rivalisent de cabotinage pour notre plus grand plaisir. A voir entre potes pour choper de gros fous rires. Le compositeur enchaîne les nappes atmosphériques nauséeuses sans réel talent et conclu son exercice par un "End Title" complètement barré. Une musique sous stupéfiants…Une suite encore plus débile (et pas marrante…) avec Lance Henriksen en 2001 et un troisième opus prévu en 2006 ! N’importe quoi…
La petite île de Little Tall. Lorsque la vieille et acariâtre Vera Donovan décède dans des conditions mystérieuses, tous les soupçons se portent sur sa gouvernante, Dolores Claiborne (Kathy Bates again). Le détective John Mackey (Christopher Plummer) est convaincu de sa culpabilité et Dolores va devoir livrer tous ses souvenirs pour prouver son innocence et surtout pour regagner l’amour de sa fille Selena (Jennifer Jason Leigh). Mais est-elle si innocente ?
Subtilement mis en scène par Taylor Hackford, le film fonctionne parfaitement bien, enchaînant les flashbacks malins. Les acteurs sont tous excellents. Une belle adaptation.
Danny Elfman débarque dans l’univers de King pour nous offrir un score tout en nuance, dans la lignée de celui de « Un P lan Simple ». Violon nostalgique ("Main Title"), discrètes touches elfmanesques ("Vera's World"), piano tout en douceur ("Flashback") et action ("Eclipse") font de cette BO éclectique un agréable moment.
Chansons : Happy Days Are Here Again (Ager/Yellen), Night in the Afternoon (Hendrik Muerkens)...
Adaptation d’une nouvelle du recueil « Past Midnight ». Le voyage dans le temps selon King. Le réveil est dur à bord du vol Los Angeles/Boston. Tout le monde a disparu à part une dizaine de quidams éberlués. Heureusement, le commandant fait partie du lot et il pose l’avion sur le petit aéroport de… Bangor ! (pas de bol). Que s’est-il passé ? Un bon dans le passé ? Si tel est le cas, il a falloir trouver rapidement un moyen de repartir, car les Langoliers, les dévoreurs de temps, vont arriver. Superbe idée d’imaginer que le passé n’existe plus une fois passé, qu’il termine sa course dans les mâchoires de "nettoyeurs" vindicatifs. Une variation brillante du voyage temporelle sur le papier.
Il en va autrement sur petit écran et ce téléfilm n’offre qu’une inoffensive vision de la chose. Musique fonctionnelle et score promo introuvable.
Pas vu ! (pas pris)... Licht remet le couvert, on suppose avec les mêmes (bons) thèmes.
Idem. Pas vu. (c’est grave ? Non…) mais entendu ! A la recherche de scores pour la rédaction de ce dossier, j’ai envoyé un mail à ce compositeur sans grand espoir. J’avais tort. David Williams est très sympathique, et il m’a fait parvenir un exemplaire promo de cette BO. Un grand merci à lui !
Près d’une heure de musique pour pouvoir juger du talent de ce monsieur. La partition privilégie les ambiances inquiétantes et troubles. Les chœurs d’enfants sont toujours présents. Si le troisième morceau est absolument terrifiant, David Williams n’en oublie pas pour autant les passages plus mélancoliques et nuancés. Une bonne surprise.
Adaptation d’un roman écrit sous le pseudo de Richard Bachman (King ira jusqu’à mettre dans son bouquin la phrase « On se croirait dans un bouquin de Stephen King ! » Gonflé, le gars.) Billy Haleck est un bon gros avocat américain jovial. Un jour où sa femme est occupée à lui faire une gâterie alors qu’il est au volant (c’est pas bien ça !), Haleck renverse une vieille gitane et la tue. Relaxé par le tribunal, il va subir la vengeance d’un ami de la femme qui lui jette un sort. A partir de ce jour, c’est mieux que Slim fast. L'avocat débonnaire se mets à perdre un kilo par jour !
Réalisé par Tom Holland, le papa de Chucky, déjà coupable des « Langoliers », « Thinner » est une adaptation fidèle qui se regarde sans déplaisir. Le metteur en scène respecte la terrible mais néanmoins hilarante fin du livre, et ça c’est vraiment une bonne chose !
Daniel Licht s’y colle à nouveau et outre la passage obligé aux sonorités tziganes, il parodie sans vergogne le « Basic Instinct » de maître Goldsmith pour un résultat très satisfaisant.
Chansons : Always you (Nighthawk Jackson & the Icemen), Universal Love (Clair Marlo)
Remake en mieux - mais à peine - de « Overdrive ». Par le compositeur du jeu vidéo « Cell ».
Richard Dees, journaliste à scandale sans scrupule flaire le scoop : qui est donc ce type qui ne se déplace en avion que pendant la journée et qui semble semer les morts sur son passage ? Une enquête aux frontières du fantastique où la vérité n’est pas toujours bonne à publier.
Très bonne adaptation de la nouvelle « Rapace Nocturne » extraite du recueil « Rêves et Cauchemars ». Réalisation appliquée et très sombre de Mark Pavia et interprétation géniale de Miguel Ferrer en scribouillard revenu de tout. Le final lorgne vers les Romero de la grande époque. Une très bonne surprise pour un film glaçant.
Idem en se qui concerne la musique. Brian Keane, un habitué des productions télés, emprunte à Chris Young ses ambiances pesantes et intrigantes, sans omettre de nous plonger au cœur de la terreur et de l’étrange. Une BO lourde et tendue, difficile d’écoute au premier abord, mais totalement réussi dans sa démarche. Le très joli morceau "Working Together" tranche agréablement. Bonus non négligeable, vous sursauterez carrément à son écoute en de multiples occasion. Chapeau.
Chansons : Red (Sister Machine Gun), Sign Og The Cross (Catherine), Til My Head Explodes (Chainsuck)...
Shining (The Shining, Nicholas Pike, TV, 1997)
L’adaptation de la vengeance pour King. Elle suit cette fois fidèlement le livre. Le résultat est très médiocre tant il est suicidaire de passer après le chef-d’œuvre de Kubrick. Mick Garris est loin de faire des étincelles.
Nicholas Pike, quand à lui, s’en sort plus qu’honorablement. Une BO de bonne tenue nanti d’un "Main Title" pour chœurs féminins absolument magnifique. La même année, Pike travaille aussi sur la musique additionnelle du clip de Michaël Jackson, « Ghosts », dont King signe l’histoire de base.
C’est reparti pour un tour ! Inutile de vous donner un résumé de l’histoire, c’est toujours pareil. Qu’ont-ils tous à revenir dans ce patelin ?
Un thème en écoute sur le site internet du compositeur. Bof.
Adaptation de la nouvelle « Un élève doué » du recueil « Différentes saisons ». Todd Bownen, 13 ans, est un garçon brillant et bien élevé. Sa vie bascule le jour où il reconnaît en Arthur Denker, un vieil homme affable, le tortionnaire nazi Kurt Dussander (Ian "Gandalf" McKellen). Au lieu de le dénoncer, Todd, poussé par une curiosité malsaine, va sombrer dans la folie.
Adaptation convenable de Bryan Singer pour ce récit terrifiant, analysant la nature humaine d’une façon très ambiguë.
Le réalisateur fait appel à son compositeur fétiche John Ottman, par ailleurs monteur sur ce film. Un score désespéré et intense, un "Main Title" triste et pesant, rappelant les sonorités Yiddish par le biais de son violon plaintif. Saisissant et malsain.
Chansons : Que Sera Sera (Ian McKellen), Too Much of Nothing (Dante Marchi), Das Ist Berlin (Liane & the Boheme Bar Trio)
Scénario direct de King, paru en livre. Nous sommes sur la même île que dans « Dolores Claiborne ». Une tempête se prépare. C’est ce moment que choisi l’énigmatique André Linoge pour assassiner sauvagement la vieille Martha Clarendon. Qui est cette homme ? Que veut-il à ces braves gens isolés de tout ? La réponse se trouve peut être dans l’anagramme de son nom…
L’ancien cascadeur Craig R. Baxley se charge de mettre en image ce drame au dénouement plus que terrifiant, rabaissant l’être humain à sa condition la plus vile. Vraiment une sale histoire dont le final donne la nausée.
Le mésestimé Gary Chang signe une musique superbe et ample qui accompagne à merveille le calvaire des habitants de Little Tall. Le score, tantôt puissant, tantôt contemplatif, lorgne parfois vers James Horner (The Perfect Storm, encore une histoire de tempête…). Un premier essai transformé qui sera suivi d’autres réussites. Pas d’album officiel mais un triple promo !
La Ligne Verte (The Green Mile, Thomas Newman, 1999)
Deuxième adaptation de Darabont pour King, et l’on reste dans l’univers carcéral. Paul Edgecomb (Tom Hanks, l’avez-vous vu dans un mauvais film dernièrement ?) termine sa vie dans une maison de retraite. Un événement inattendu va le ramener de nombreuses années en arrière. Jadis, il était le gardien chef de l’anti-chambre de la mort, sur la ligne verte. Les prisonniers de cet endroit étaient tous en attente d’exécution sur la chaise électrique. L’arrivée du géant noir John Coffey (« ça se prononce comme Café, mais ça s’écrit pas pareil, Patron… ») interprété par l’énorme Michaël Clarke Duncan, et d’une petite souris, va tout bouleverser.
Sortez vos mouchoirs. Cette superbe histoire nous fait croire au miracle malgré la folie des hommes. Brillant.
Deuxième opus de Thomas Newman pour le King. Et seconde réussite indéniable. Peu d’action, de la contemplation à base de blues et de folklore (superbe thème pour Coffey) et une merveille de ritournelle pour accompagner la souris Mister Jingle. Un thème malin qui a séduit les publicitaires qui l’utilisent à tour de bras. A noter la place prépondérante de la chanson « Cheek to Cheek » de Fred Astaire, à vous tirer des larmes dans le contexte.
Chansons : Old Alabama (B.B. & Group), Did You Ever See A Dream Walking (Gene Austin)...
Hum… Que dire sur cette suite opportuniste, sinon qu’elle frise parfois le ridicule. Un album de chanson à la mode.
Chansons : Quick, Painless and Easy (Ivy), Resurrection (Fear factory), Die with Me (Type O Negative)
Suite mais pas fin de la saga. Pas grand chose à dire, si ce n’est que la musique de Terry Huud est étonnante. Partition synthé qui lorgne vers le travail de Tangerine Dream, cette musique s’écoute avec plaisir.
Chansons : Burning Up (Rachel Tyler), Oernunnce (Faith and the Muse)...
Adaptation de la première nouvelle (« 1960 : Crapules de bas étages et manteaux jaunes ») du pseudo recueil « Coeurs perdus en Atlantide ». L'histoire du jeune Bobby Garfield qui vit seul avec sa mère jusqu'à l'arrivée d'un bien curieux locataire, Ted Brautigan (Anthony Hopkins, pour une fois tout en retenue). Le vieil homme engage le garçon soi-disant pour lui faire la lecture. En fait, Bobby est chargé de surveiller les "crapules de bas étages", à la recherche de Ted.
Histoire en connexion direct avec la vaste saga de « La Tour Sombre », voici un film tout en douceur et nostalgie. Le réalisateur Scott Hicks parvient à retranscrire le charme désuet de la nouvelle. Dommage... Aucune référence au monde de Roland de Gilead. Le spectateur moyen aurait été largué. On aurait quand même bien aimé un p’tit clin d’œil.
Mychael Danna suit le mouvement avec calme. Le piano apporte une touche sensible et délicate à l’ensemble. Son thème central rappel parfois un passage de Perfect Storm (encore!) de James Horner. Peu de musique sur le Cd, où les chansons se taillent la part du lion. A noter la présence du thème de Summer Place de Max Steiner, que l’on retrouvera un peu plus tard dans le dossier…
Chansons : Carol (Chuck Berry), Only You, Smoke Gets In Your Eyes (The Platters), The Twist (Chubby Checker), Sh-Boom (The Crew Cuts)...
Adaptation direct de King pour une mini série télé de 6 heures. Rose Red, la demeure des Rimbauer, serait hantée… Joyce Reardorn, jeune professeur opportuniste, décide de réunir divers médiums afin de "réveiller" la maison. Mais à quel prix ? Très vite, les évènements étranges se multiplient, surtout en présence de la jeune autiste Annie.
Deuxième collaboration King / Craig R. Baxley. Rose Red se regarde sans déplaisir (je vous conseille cependant de "scinder" la vision en plusieurs parties). Histoire classique de maison hantée qui lorgne vers les chef-d’œuvres du genre sans jamais les dépasser. La fin est un peu convenue et rapide, mais les décors sont superbes. Deuxième opus aussi pour Gary Chang qui nous offre un joli score, tout en nuances, rehaussé par un superbe thème dont il semble avoir le secret. Cependant, c’est surtout Summer Place (Je vous l’avez dit qu’on le reverrait, celui là…), le thème affilié à la jeune Annie, qui séduit par son contre-emploi total et qui apporte un décalage pour le moins saisissant, apte à donner le frisson.
La suite des aventures de la petite Charlene McGee. Si le premier opus n’était pas des plus palpitants, que dire de cette pauvre séquelle ? On frise le n’importe quoi… Pas de disque officiel, et c’est bien dommage, car le score de Randy Miller est "pêchu" en diable. Le thème principal est tout bonnement excellent. Quelques morceaux en écoute sur le site Internet du compositeur. Allez-y, ça vaut vraiment le coup.
Chansons : In the Mood, Moonlight Serenade (Glenn Miller)...
Série télé opportuniste et tardive du chef-d’œuvre de King. Quelques épisodes sympas, mais le tout reste très inégal. Un générique envoûtant chanté par Jeff Buckley et des scores fort sympathiques mais malheureusement non édités, signés, entre autres, Jeff Rona, Patrick Caird et Shawn Pierce.
Chansons : Mr Sandman (The cast of Dead Zone), Hallelujah (Anthony Michaël Hall)...
Navrant remake télé du chef d’œuvre de Brian De Palma. Avec Angela Bettis (May) dans le rôle titre. Et une névrosée de plus, une ! La fin est hilarante : Carrie réussit à s’échapper ! N’importe quoi ! Musique signée madame Karpman, déjà entendue dans « Taken ». De jolis thèmes qui auraient mérités un CD. Dommage.
Chansons: Too fast, Exit (Hypnogaja), Silver Girl (Shy Boy)...
Quatre amis d’enfance se retrouvent après une longue séparation au "trou dans le mur", une cabane de chasse au fin fond des forêts du Maine (tiens donc…). Un secret les lie depuis l’enfance : ils ont sauvé Duddits, un jeune autiste et ont reçu en cadeau un don télépathique, représenté par un attrape-rêve. Mais ce soir, quelque chose rôde dans la forêt. Une chose qu’il va falloir combattre pour sauver l’humanité. Une variation sur le thème de l’invasion extra-terrestre, largement supérieure aux « Tommycknoners ».
Le film de Lawrence Kasdan commence fort bien (moult détails sont judicieusement incorporés dans la première partie du métrage) avant de sombrer dans un final ridicule, trahison de l’œuvre originale. Dommage, mille fois dommage, on sent vraiment qu’il y avait le potentiel pour une bonne adaptation. Et l’on a du mal à croire à la folie de Morgan Freeman dans le rôle de Curtis.
En revanche, James Newton Howard s’en sort plutôt pas mal, alternant les moments d’angoisses et les scènes d’action avec brio. Un petit thème martelé insidieusement du plus bel effet. Par contre, grosse déception niveau chanson avec l’absence du Sympathy for the Devil des Stones, rabâché par King dans le bouquin au point de vous mettre ce standard inexorable dans la tête jusqu’à la fin (Hou ! Hou !) Dommage. Problème de droit ?
Chansons : Always in My Heart (Tony Carbone), Blue Bayou (Roy Orbisson)...
Adaptation de « L’Hôpital et ses fantômes » de Lars Von Trier à la sauce King. Récemment diffusé sur Paris Première, cette série en 13 épisodes est précédée d’une flatteuse réputation.
Le réalisateur Craig R. Baxley retrouve là son compositeur fétiche. A suivre.
Chanson :"Worry About You" Main Title Theme (IVY).
Adaptation de la nouvelle « Vue imprenable sur jardin secret » du recueil « Past Midnigh t». Morton Raynes (Johnny Depp) n’arrive plus à écrire depuis sa séparation avec sa femme Amy. Il part se ressourcer dans sa maison du lac Tashmore. Arrive alors un bouseux du nom de John Shooter (John Turturro) qui l’accuse de plagiat. Alors que Mort tente de prouver sa bonne fois, Shooter devient de plus en plus violent. Comment cet homme connaît-il autant de choses sur la vie de l’écrivain ?
Réalisé par le scénariste David Koepp, « Secret Windows » peine à trouver ses marques malgré de bonnes intentions de mise en scène et un final fracassant, assez fidèle au livre. On devine trop rapidement le fin mot de l’histoire.
Philipp Glass compose un score pépère, un peu décevant de sa part. On a du mal à accrocher à cette suite de thèmes sans réelle inspiration. Un seul extrait, "Can’t Find Key"s, emporte l’adhésion pour sa facture purement Glassesque ! Score additionnel de Geoff Zanelli.
Chansons : Chico and the Man (José Feliciano), Get Down (Cham Pain), Shortnin' Bread (Traditionnel)...
Remake du vieux téléfilm, avec une distribution de choix : Rob Lowe en Ben Mears, Donald Sutherland en Straker, James Cromwell en père Calahan (futur héros dans « La Tour Sombre » mais chut…) et Rutger Hauer en Barlow, juste pour cousine Natacha (private joke). On attend toujours de voir ça sur une chaîne hertzienne ou en direct to video.
Partition très sombre portée par les "Arias" de Miss Gerrard, plus gutturale que jamais, le score est assez difficile d’écoute mais ménage néanmoins de bons passages.
Chanson : Paint It Black (Gob).
Adaptation d’une nouvelle publié sur le net par King. Un jeune étudiant qui se rend au chevet de sa maman est pris en stop par un fantôme qui lui demande de choisir : « c’est toi ou ta mère ». Bigre ! Réalisé par l’inévitable Mick Garris avec David Arquette en revenant vindicatif et chauffard. Là encore, on attend une sortie DVD…
Chansons : Ride (Enation), Time of the Season (The Zombies), Pushin’ to Hard (The Seeds)...
Stu est l’auteur de la BDà succès « Monkeybone ». Victime d’un terrible accident, le voilà dans le coma et accessoirement dans les limbes. Là, il rencontre son alter ego de papier, et ce dernier, trublion farceur et turbulent, lui pique sa place de retour dans le monde des vivants…
Un film de Henry Selick, le réalisateur de « L’étrange Noël de Mr Jack ». Brendan Fraser, Bridget Fonda et Whoopy Goldberg se baladent dans cette comédie déjantée, flirtant souvent avec l’humour noir.
Anne Dudley accompagne ces aventures burlesques d’une partition tantôt jazzy, tantôt bondissante et espiègle, n’hésitant pas à utiliser le "mickey-mousing". Un score sympa et rafraîchissant !
Mais quel rapport avec Stephen King, me direz-vous ? Pour une fois, pas de scénario, pas d’adaptation, mais un caméo hilarant ! King interprète son propre rôle. Récemment décédé, il passe son temps à se disputer avec Edgar Allan Poe et Jack l’éventreur dans les limbes ! Après ses interprétations savoureuses dans de nombreuses apparitions au détour d’adaptations de son œuvre, il prouve ici son sens de l’humour et de la dérision.
Chanson : Brick House (Brendan fraser), Hell (The Squirrel Nut Zippers), Love is a Drug (Lisa Zane).
«… à propos du travail que je souhaitais pour "The Stand", devait résonner : le slide de guitare de Ry Cooder, dans « Comfort » et « Johnny Handsome », la musique de "The Chase", la BO de « Hand Luke », et la musique de "Who'll Stop the Rain". Je pense avoir également mentionné le titre "Duelling Banjo" de la BO du film "Délivrance". Plus je parlais, moins j'avais l'impression de m'exprimer moi-même.
Plus je parlais, plus je me sentais comme un aveugle essayant de décrire un éléphant à un mec qui a 20/20 à sa vue. »
(Stephen King, « fin du monde en musique »,
traduction de Herberwest)
par Christophe Olivo
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)