par Benoit Basirico
- Publié le 18-09-2012Gabriel Yared signe une musique parfaitement adaptée au sujet, associant au lieu où se situe l'action (le Palais de l'Elysée) un élan baroque emprunté au 18e siècle et à Jean-Philippe Rameau. Pour l'aspect culinaire, les cordes se font douces, raffinées, mélangeant les saveurs avec l'ajout d'un piano, d'une clarinette ou d'une guitare. D'ailleurs, le morceau "Mélange de saveurs" associe tous les instruments. Ce qui donne une cohérence à l'ensemble, ce sont d'une part les thèmes (trois thèmes sont déclinés) et d'autre part le rythme. Il y a un élan majestueux qui ne se perd pas tout le long de l'écoute. Dés l'ouverture ("En guise d'entrée"), les cordes jouent le rythme du film, de manière plus élancés les violons se font délicats ("course à l'Elysée"), puis sur le morceau "Un tunnel au Far-West" les pizzicatos et accoups de cordes pourraient illustrer un thriller. L'équilibre entre la délicatesse et l'agitation est maintenue. Le ton général demeure apaisé, serein, sucré pour une agréable saveur à l'oreille.
par Benoit Basirico
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)