Le film conte avec tendresse et délicatesse une rencontre, celle d’un gérant d'une boutique de galettes traditionnelles japonaises - les Dorayakis - qui voit un jour s’approcher Tokue, une septuagénaire qui a la recette d’une délicieuse pâte à base de haricots.
Pour la musique, c’est la rencontre peu fréquente entre un compositeur français et une cinéaste japonaise.
Comme il a pu nous l’indiquer (voir la vidéo ci-dessous), David Hadjadj a eu carte blanche. Il a ainsi décidé d’écrire pour ce film des thèmes au piano, agrémenté par des cordes, de la harpe, des bois. Ce piano et corde prolongent parfaitement le geste poétique et humaniste de la réalisatrice qui par ailleurs a mis en avant les sons de la nature, comme le dit une voix off du film : “Nous sommes nés pour voir et entendre le monde”.
David Hadjadj : “Il fallait trouver un équilibre entre les sons et la musique puisque les sons de la nature sont importants dans le film, il fallait que ce soit précis, être présent sans polluer le reste. Pour les emplacements, je lui ai fait des propositions, mais le choix était de ne pas trop en mettre.”
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