much-loved,kourtzer,afrique, - Interview : Mike Kourtzer, le DJ de MUCH LOVED Interview : Mike Kourtzer, le DJ de MUCH LOVED

much-loved,kourtzer,afrique, - Interview : Mike Kourtzer, le DJ de MUCH LOVED

Propos recueillis par Benoit Basirico - Publié le 22-05-2015

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Mike Kourtzer est au départ DJ. Avec son frère Fabien il forme le duo White & Spirit. Nous l’avons rencontré pour la musique originale de premier plan qu’il a écrite pour le film marocain MUCH LOVED de Nabil Ayouch, présenté à la Quinzaine des réalisateurs 2015. Par ailleurs, il s’est chargé des musiques additionnelles pour “Trois souvenirs de ma jeunesse’ de Arnaud Desplechin. [Cannes 2015 - Quinzaine des réalisateurs]

Propos de Mike Kourtzer :

Parcours
"Je suis DJ. J'ai commencé au cinéma à 19 ans pour MA 6T VA CRAQUER de Jean-François Richet. Je baigne dans le rap depuis tout petit. Je suis incollable. Quand je suis passé du Djing à la composition, c'était une suite naturelle. A un moment, j'en ai eu assez de diffuser la musique des autres. Je voulais en faire moi-même.
Je suis sorti du hip-hop en composant les musiques additionnelles de "L'Envol" (Steve Suissa, 2000), de "Assaut" (Ndlr : la version de 2005) pour lequel j'ai retrouvé Jean-François Richet. Il fallait pour ce dernier film que j'ajoute un aspect "punchy" à la musique qui avait été écrite par un autre (ndlr : Graeme Revell).

Nabil Ayouch
"Contrairement aux "Chevaux de dieu" (2012) pour lequel je ne faisais que la réalisation, sur "Much loved", mon apport était plus complet. Je réalisais tout en signant de la musique originale. J'ai même écrit pour les musiques de la discothèque. Pour moi, un compositeur pour les films doit se greffer au film.

Arnaud Desplechin
"Desplechin est un grand connaisseur de musique, notamment de hip hop. Il savait ce qu'il voulait. Je le connais depuis longtemps. Dés qu'il a besoin d'une musique singulière, il m'appelle. Je me suis chargé des chansons entendues par les personnages. Je ne suis pas intervenu sur le travail de Grégoire Hetzel qui a signé les instrumentaux. C'étaient deux mondes. Pour la musique du générique de fin, on a fait appel à une rappeuse qui était star dans les années 90 au moment où se passe le film. On a fait aussi des additionnels, quand les jeunes dansent dans leur boum par exemple.

Propos recueillis par Benoit Basirico

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