Jean Prodromidès définissait ainsi son travail de compositeur pour le cinéma lors d'un entretien qu'il nous avait accordé en 2006 :
"Le maître d'oeuvre n'est pas le compositeur, il faut s'incliner devant les observations du metteur en scène, mais s'incliner jusqu'à un certain point. Parfois, pour éviter de trop s'incliner, mieux vaut dire non. Mais de mon côté, tout s'est très bien passé. Le moment un peu dur se déroule au mixage, car les mixeurs ont toujours tendance à écraser la musique au profit des dialogues, ils ont même peur de la musique. J'ai donc toujours assisté au mixage. Il faut dire qu'avec Wajda, cela a été agréable car il a un sens très aigu de la situation et la musique recouvrait même les dialogues. Je m'entendais très bien avec Wajda qui était présent également au mixage. C'était toujours en fonction de la situation dramatique."
Voici un extrait de la musique de DANTON, le sommet autant que la fin de sa carrière au cinéma :
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)