Alexandre Desplat signe la musique de la première réalisation de l'acteur écossais Ewan McGregor avec une partition cordes-piano solennelle, lancinante, aux accents tragiques, comme illustrant un décor de ruines. On pense à l'écoute aux films de Clint Eastwood, dans la pudeur et le crépuscule.
Carter Burwell retrouve John Lee Hancock sur ce biopic du créateur de McDonald après les drames sportifs "The Rookie" (2002), "The Blind Side" (2009), et le film de guerre "The Alamo" (2004).
Thomas Newman signe la musique de la romance du réalisateur norvégien Morten Tyldum qui avait fait appel à Alexandre Desplat sur son premier film américain "The Imitation Game" (2014).
Le compositeur italien Carlo Crivelli retrouve son compatriote Marco Bellocchio après "La sorcière" (1988), "Autour du désir" (1991), "Il sogno della farfalla" (1994), "Sogni infranti" (1995, Doc.), "Le prince de Hombourg de Heinrich von Kleist" (1997), "La nourrice" (1999), "Le metteur en scène de mariages" (2006), "Vincere" (2009), "Sorelle Mai" (2010), "La belle endormie" (2012) et "Sangue del mio sangue" (2015). Sa partition mélange l'orchestral avec des sonorités électroniques.
Grégoire Hetzel signe la musique du drame historique de Renaud Fely (et Arnaud Louvet) qui avait fait appel à Jean-Louis Murat sur son premier film "Pauline et François" (2010). Sa partition tantôt chorale, avec 4 flûtes, tantôt mélodique et sinueuse (avec un dialogue entre la flûte, le basson et le cor anglais ou un lent solo de flute), cherche à gagner un sentiment général de plénitude et d'élévation pour l'aspect religieux du film, tout en participant à l'ascèse de la mise en scène, au ton sec de cette oeuvre rigoureuse. Viennent s'ajouter pour dialoguer avec la flûte l'élégiaque cor anglais, et les sonorités profondes et masculines du basson.
Renaud Fely : "Nous ressentions tous la nécessité d'accompagner le film par un thème puissant, mais nos tâtonnements allaient tous vers une mélancolie trop directe. A un moment, l'idée d'une flûte est apparue. Elle évoquait très simplement la dimension pastorale de la vie de frères, un certain dénuement et aussi une forme d'enchantement. Dès qu'elle a commencé à entrer en piste, plusieurs thèmes de bois et de cordes sont venus lui répondre et Grégoire s'est mis à composer des pièces très inspirées, tirant ici ou là vers la musique savante, mais toujours au plus près des sentiments. "
Philippe Jakko signe la musique de la nouvelle comédie de Michel Boujenah.
Christophe Musset et Jérémie Arcache (du groupe folk français Revolver) signent la musique de la première fiction du réalisateur français Davy Chou (qui avait fait appel à Jérôme Harré pour la musique de son documentaire "Le Sommeil d'or" en 2011).
Davy Chou : "Notre approche, c'était de ne pas avoir peur des sentiments, de l'empathie voire de l'emphase, et de proposer une musique là aussi hétérogène, qui mélangerait couleurs orchestrales et couleurs synthétiques, avec des magmas de sons, puis au-dessus des notes claires."
Le compositeur Étienne Charry signe la musique de cette comédie, premier film de Etienne Labroue, et retrouve le cinéma après "L'Ecume des jours" de Michel Gondry (2013).
Le compositeur tunisien Omar Aloulou signe la musique de ce drame, premier film de son compatriote Mohamed Ben Attia.
Le compositeur québécois FM Le Sieur retrouve son compatriote Emile Gaudreault sur son premier film français après les comédies canadiennes "Nuit de noces" (2001), "Mambo Italiano" (2003), "Surviving My Mother" (2007), "De père en flic" (2009), "Le sens de l'humour (2011), "Le vrai du faux" (2014).
Le groupe de rock japonais (formé en 2001) Radwimps signe la musique de ce manga réalisé par Makoto Shinkai.
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)