Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, de Rémi Chayé (France, Danemark) - BO : Florencia Di Concilio (sortie en salles le 14/10) [Film non montré aux accrédités - ces notes sont à partir des éléments de presse]
Florencia Di Concilio revient, après la révélation AVA (de Léa Mysius), avec un long métrage sur l'enfance de la célèbre femme cowboy Calamity Jane, une figure de la conquête de l'Ouest. Sa partition lyrique et folk mêle les instruments bluegrass (banjo, guitare, mandoline, violon et contrebasse), le traitement de sons de manière expérimentale et une partition conventionnelle pour orchestre symphonique. On pense à Warren Ellis. Elle propose aussi une chanson interprétée par la jeune interprète du personnage et un chœur d'enfants (« On m'appelle Calamity Jane »).
Florencia Di Concilio : « Je traduis en musique les sentiments des personnages, c'est comme du coloriage. Les mélodies sont comme des dessins, les instruments que j'utilise sont comme des couleurs. »
The Nose or the Conspiracy of Mavericks, d'Andrey Khrzhanovsky (Russie) - BO : Dmitri Shostakovich
Le cinéaste russe Andreï Khrzhanovskiy revient sur les années de terreur stalinienne pour un film d'animation documentaire mêlant les paysages, des œuvres picturales, et des compositions musicales de Dmitri Shostakovich (1906-1975) et les écrits littéraires de la première moitié du XXe siècle.
Kill It and Leave this Town, de Mariusz Willczynski (Pologne) - BO : Tadeusz Nalepa
Mariusz Wilczynski est un artiste polonais qui a mis 15 ans à finaliser son premier film d'animation avec une grande part auto-biographique en se mettant en scène en voix off et en personnage dessiné (il revient sur la Pologne terrible des années 1970 et aborde le deuil suite à la perte de ses parents). A côté de son dessin audacieux flirtant avec le surréalisme et de son récit éclaté, le film ajoute une dimension pleinement musicale avec la présence dans le dessin d'un chanteur. Il s'agit du compositeur et chanteur polonais Tadeusz Nalepa (mort pendant l'élaboration du projet en 2007) dont les riffs de guitare et chansons très retro années 70 sont issues de ses performances Live dans les années 60/70 avec ses groupes Blackout et Breakout. Ces chansons évoquent les souvenirs du réalisateur-narrateur, dont celle de fin, "Hold".
Petit Vampire, de Joann Sfar (France) - BO : Olivier Daviaud (sortie en salles le 21/10) [Film non montré aux accrédités - ces notes sont à partir des éléments de presse]
Olivier Daviaud retrouve Joann Sfar sur un film d'animation après "Le chat du rabbin" (2011) avec une partition à consonance napolitaine (avec de la mandoline), celtique (avec des flûtes Irlandaises, un bodhrán), klezmer (Clarinette), et folk (Guitares, Ukulele, Banjo). Un orchestre symphonique ajoute une dimension épique.
Joann Sfar : "Comme c'est un film de monstres, il fallait éviter Halloween et que ça fasse penser à du Tim Burton. On est alors parti avec Olivier Daviaud sur des folklores celtique, klezmer, et aussi méditerranéen avec de la mandoline napolitaine et de la guitare. J'avais comme référence les chansons niçoises de mon enfance. Aussi, il y a l'orchestre symphonique du LSO car nous voulions que Petit Vampire soit un grand film familial d’aventures, avec des vaisseaux qui volent, des combats à l'épée dans le ciel. J’ai beaucoup pensé aux bandes originales des films de pirates qui ont bercé mon enfance et mon adolescence. Je me sens héritier des musiques de film 'à l’ancienne' où l’on sent le souffle de l’aventure, les grandes émotions, et j’espère que l’on aura envie de chanter les thèmes en sortant du film!".
Jungle Beat: The Movie, de Brent Dawes (Île Maurice) - BO : Andries Smit
Andries Smit signe la musique du premier film de Brent Dawes, une animation située dans la jungle (avec éléphant, singe, rhynocéros...) avec des animaux bouleversés par l'arrivée d'un extraterrestre. On pense au pitch de "Shaun le mouton, le film: la ferme contre-attaque" produit par Nick Park, mais avec un ton moins subversif, parfois même moralisateur et très enfantin. Pour la musique, l'association de l'orchestre avec une instrumentation empruntant aux clichés de l'Afrique, on pense à "Madagascar" et au folklore façon Hans Zimmer.
Lupin III The First, de Takashi Yamazaki (Japon) - BO : Yûji Ôno (sortie en salles le 16/12) [Film non montré aux accrédités]
La Guerre de 7 jours / 7 Days War, premier film de cinéma de Yuta Murano (Japon) - BO : Jun Ichikawa [Film non montré aux accrédités]
Ginger's Tale, de Konstantin Scherkin (Russie) - BO : Arthur Baido
Bigfoot Family, de Ben Stassen, Jérémie Degruson (Belgique, France) - BO : Puggy (sortie en salles le 5/08) [Film non montré aux accrédités]
Le groupe de musique belge Puggy (Matthew Irons) signe la musique du film d'animation belge de Ben Stassen et Jérémie Degruson qu'il retrouve après "Bigfoot Junior" (2017).
Nahuel and the Magic Book / Nahuel y el Libro Mágico, de German Acuña (Chili) - BO : Felicia Morales, Cristobal Carvajal
My Favorite War, d'Ilze Burkovska Jacobsen (Lettonie, Norvège) - BO : Karlis Auzans
Avec Le Soutien De La Sacem
On Gaku : notre rock !, de Kenji Iwaisawa (Japon) - BO : Tomohiko Banse, Grandfunk, Wataru Sawabe [Film non montré aux accrédités]
Les artistes de rock Tomohiko Banse, Grandfunk et Wataru Sawabe signent la musique de ce film d'animation musical japonais, premier film de Kenji Iwaisawa, sur trois jeunes qui décident de monter un groupe pour combler l'ennui, avec donc une partition rock (guitares, batterie).
The Old Man - The Movie, de Mikk Mägi, Oskar Lehemaa (Estonie) - BO : Sten-Olle Moldau, Lauri Kadalipp
Lava, d'Ayar Blasco (Argentine) - BO : ?
Luxuriance accidentelle du rebus aqueux translucide, de Dalibor Baric (Croatie) - BO : Dalibor Baric
Beauty Water, de Kyung-hun Cho (Corée du Sud) - BO : ?
La Légende de Hei, de Ping Zhang (Chine) - BO : Yujing Sun
True North, d'Eiji Han Shimizu (Japon, Indonésie) - BO : Matthew Wilder
Le Chevalier et la Princesse, de Bashir El Deek, Ibrahim Mousa (Arabie saoudite, Égypte) - BO : Haitham Alkhamissi
Avec Le Soutien De La Sacem
Home, de Anita Bruvere - Anna Bauer
Anna Bauer signe la musique du court-métrage documentaire d'animation britannique de Anita Bruvere sur l'histoire d'un immeuble où se fabriquait du tissu avec une partition différente pour chaque époque, que ce soit le rythme enlevé de pizzicati de cordes, une voix féminine douce comme un murmure sur une note tenue, des cordes plus mystérieuses, ou enfin un piano mélancolique.
Physique de la tristesse de Theodore Ushev
Le cinéaste d’animation canadien d’origine bulgare Theodore Ushev propose dans son film d'animation québécois un récit introspectif à travers ses souvenirs de jeunesse en Bulgarie contés en voix off par un narrateur et soutenus par un patchwork musical poétique et mélancolique mêlant Franz Liszt, Felix Mendelssohn, Franz Schubert et... Françoise Hardy (Tous les garçons et les filles) ou encore le rock des Men Without Hats ou de Moonface (Yesterday's Fire qui clôt le film).
L'Odysée de Choum de Julien Bisaro - BO : David Reyes
Films en cours de fabrication
Maman pleut des cordes, court métrage de Hugo De Faucompret - BO : Pablo Pico
Pablo Pico, auteur de la musique appréciée du long-métrage d'animation "L'Extraordinaire Voyage de Marona" (2019), retrouve le dessin en format court pour Hugo De Faucompret qu'il retrouve après "Automne" (2015) avec une partition hybride mêlant les notes angoissantes élaborées à partir des cordes d'une guitare pour le personnage marginal de cloclo (voix de Arthur H), un instrument à vent insolite pour le son de la nature, un accordéon avec batterie et clarinette pour les moments festifs, et même un sifflement.
Une Île de Anca Damian
Cette fable musicale de Anca Damian est une adaptation de la chanson "The Island" de Alexander Balanescu et Ada Milea pour un univers poétique et humoristique qui se situe entre le Petit Prince, Robinson Crusoé et les Monty Python.
Cet échange est à lire avec notre retranscription ICI.
Annecy 2020 : Conversation entre Henri Selick et Bruno Coulais (de Coraline à Wendell and Wild)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)