Parmi sa centaine de bandes originales pour le cinéma et la télévision, on peut citer également l'étonnant "Doucement les basses" (de Jacques Deray, 1971), les films d'animation "Lucky Luke", "La Grande Maffia" (1971, de Philippe Clair, disparu le 28 novembre dernier) ainsi que le libertaire "Il faut vivre dangereusement" (1974, de Claude Makovski et Nelly Kaplan, laquelle a disparu le 12 novembre dernier), et deux nominations "tardives" aux César ("On ne meurt que deux fois" en 1986, "Hasards ou coïncidences" en 1999, partagée avec Francis Lai). Son unique récompense est pour la télévision, avec un Sept d'Or obtenu pour le téléfilm "La garçonne" de Etienne Périer (1988). On peut également citer Edouard Molinaro, Jean Girault, ou encore Claude Pinoteau ("L'Homme en colère") parmi les réalisateurs qui lui ont confié des partitions. Après Ennio Morricone l'été dernier, avec lequel il partagea une collaboration avec Jacques Deray, l'année 2020 s'achève avec une nouvelle triste disparition pour la musique de film.
Quand on lui a demandé lors d'un entretien réalisé en 2008 pourquoi le cinéma français ne le demandait plus, il nous répondit : "On ne m'en demande plus, ce n'est pas un choix. Lorsqu'on me demandait de faire beaucoup de musiques de film, je ne savais pas en faire. Maintenant que j'ai plus d'expérience, on demande à ceux qui n'en ont pas."
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