NOTRE SELECTION DE LA SEMAINE À VOIR AU CINÉMA POUR LES FILMS ET LEUR MUSIQUE ORIGINALE :
Thomas Newman retrouve un film d'animation Pixar (après "Finding Nemo", "WALL·E", "Finding Dory") pour la première fois par un réalisateur qui n'est pas Andrew Stanton, mais Peter Sohn. Il mêle les sonorités diverses (percussions, harpe, guitare, instruments indiens, des voix polynésiennes...) pour représenter le mélange des éléments, pour une partition à la fois fluide et aérienne, combinant ses musiques sous-marines ("Finding Nemo", "Finding Dory") ou spatiales ("WALL·E").
(Au cinéma le 21-06-2023)
Juri Seppä & Tuomas Wäinölä signent la musique du film d’action de Jalmari Helander, le récit d'une bataille pour l'or dans les profondeurs sauvages de la Laponie entre un mercenaire solitaire et des nazis en 1945. La partition comporte des éléments percussifs pour soutenir les affrontements, des voix gurutales pour illustrer la sauvagerie, une guitare electrique et flute issues du western (on pense à Sergio Leone). La musique joue sur une certaine outrance (dans l'épique) pour contribuer à l'absurdité des combats (aussi improbables les uns que les autres) de ce survival à la fois efficace et ludique.
(Au cinéma le 21-06-2023)
Un film musical :
Le réalisateur tchèque Petr Václav dédie son Biopic à la vie du compositeur Josef Myslivecek (1737-1781), dit il Boemo. D'origine modeste, il a des difficultés à faire reconnaitre son talent, il y parvient grâce aux femmes qu'il courtise. Situé dans l'Italie de 1770, la musique est centrale, on la voit interprétée à l'image dans la durée, au clavecin, violoncelle ou à travers la voix de la soprano Catarina Gabrielli. Le film est ainsi l'occasion de donner à entendre pour la première fois certaines partitions oubliées du compositeur. On y aperçoit dans une scène le jeune Mozart (dont il était un mentor) reprendre au clavecin un air de Myslivecek pour le prolonger sans avoir la partition (évoquant ainsi l'idée de se réaproprier les oeuvres d'un autre). Václav Luks, fondateur et directeur artistique de l’orchestre baroque de Prague Collegium 1704, a assuré la direction musicale du film.
(Au cinéma le 21-06-2023)
LES AUTRES FILMS :
Alexandre Desplat retrouve Wes Anderson après “Fantastic Mr. Fox” (2010), “Moonrise Kingdom” (2012), “The Grand Budapest Hotel” (2014), “L'Île aux chiens” (2018), “The French Dispatch” (2021) pour la partition la moins marquante du tandem, sans thème évident, ni présence de premier plan au montage, même si nous retrouvons une instrumentation familière et variée (des percussions, des flûtes et piccolo, une harpe, des violons, une clarinette, des cuivres). En revanche, de nombreux titres préexistants constituent toujours le cinéma de Wes Anderson, dans une variété d'artistes et de styles, notamment des versions anglaises de folk américaine, comme "Lost Train to San Fernando" de Johnny Duncan & the Blue Grass Boys, de la country avec "Ida Red" de Bob Wills & his Texas Playboys et du western swing avec "Steel Guitar Rag" de Bob Wills & his Texas Playboys, ainsi que des standards de la musique populaire tels que "How High The Moon" de Les Paul & Mary Ford et "Out of Nowhere" de Bing Crosby. S'ajoutent deux chansons originales, "You Can't Wake Up If You Don't Fall Asleep" co-écrite (avec Richard Hawley) et interprétée par Jarvis Cocker, et "Dear Alien (Who Art In Heaven)" écrite par Jarvis Cocker, Richard Hawley & Wes Anderson.
(Au cinéma le 21-06-2023)
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[BO disponible]
Nathaniel Méchaly signe la musique du premier long métrage de Virginie Sauveur qu'il retrouve après "Le Temps des égarés" (2018).
(Au cinéma le 21-06-2023)
Julien Auclair signe la musique de la comédie policière parodique de Benjamin Lehrer.
(Au cinéma le 21-06-2023)
Mychael Danna signe la musique du second long métrage de Gene Stupnitsky.
(Au cinéma le 21-06-2023)
Luc Rougy, un multi-instrumentiste, a créé la musique de la chronique sentimentalo-érotique de Jean-Marie Besset sous différentes formes. Il a utilisé des cordes romantiques, des sonorités orientales pour évoquer la jeune immigrée iranienne, du rock avec de la guitare électrique et des percussions, des variations de Vivaldi ou Bach, ainsi que des sonorités électroniques. Cette variété musicale permet d'élargir le huis-clos dialogué et théâtral.
(Au cinéma le 21-06-2023)
Amine Bouhafa signe la musique du premier film de Ainara Vera, documentaire tourné dans l'Arctique sur deux soeurs, une navigatrice et une future mère, avec des percussions, un accordéon, une harpe, une flute, des cordes, le tout en équilibre avec les témoignages off, les silences, et le son de la nature. La musique ne vient jamais en illustration des paysages, ou des émotions, mais occupe son espace propre. S'ajoutent aux instruments les voix du groupe de chant polyphonique toulousain Cocanha (qui chante en langue occitane) qui viennent favoriser le lien solidaire entre les deux femmes.
(Au cinéma le 21-06-2023)
Thomas Bardinet signe la musique de son nouveau film comme il l'avait fait sur "Les Petits Poucets" (2008) et "Nino" (2012).
(Au cinéma le 21-06-2023)
Rob Lane & Rob Manning signent la musique du drame syrien de Soudade Kaadan.
(Au cinéma le 21-06-2023)
Christopher Benstead retrouve Guy Ritchie après " The Gentlemen" (2020), "Un homme en colère" (2021).
Exclusivement sur Amazon Prime Video (le 23-06-2023)
Kris Bowers signe la musique de la série de Kyle Bradstreet.
6 épisodes sur Disney+ (le 21-06-2023)
Jason Lazarus & Joseph Trapanese signent la musique de la série d'animation de Brian Duffield.
Saison 1 sur Netflix (le 22-06-2023)
Joy Ngiaw signe la musique de la série de Jordon Nardino.
10 épisodes sur Netflix (le 22-06-2023)
Clint Mansell et Kevin Kiner signent la musique de la série de superhéros de Greg Berlanti, Akiva Goldsman, Geoff Johns.
Saison 4 sur Netflix (le 25-06-2023)
Laura Karpman signe la musique de la série criminelle de Peter Moffat qui a fait appel à Volker Bertelmann sur "Your Honor" (2021).
Saison 2 sur OCS (le 27-06-2023)
Abdullah Ibrahim signe la musique du premier film de Claire Denis.
(Au cinéma le 21-06-2023)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)