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Julian Nott revient sur le premier long-métrage de la série "Wallace & Gromit" avec la participation du prolifique Hans Zimmer, cédant toutefois à une présence parfois exagérée des membres de Media-Ventures (MV), alors que le film étant une production Dreamworks. Nott, en tant que compositeur principal, a réussi à maintenir l'esprit britannique et comique caractéristique de la série, renforcé par l'orchestre fort bien orchestré et dominant. Le thème principal s'articule autour du superbe thème de Julian Nott après une introduction majestueuse, suivi du second thème, plus sombre et mystérieux, associé à un lapin-garou, le tout dans l'esprit des films d'horreur d'antan, présentant un jeu intelligent d'humour et d'allusions cinématographiques.
L'humour continue d'être bien représenté avec l'ajout de plusieurs thèmes secondaires, dont l'un plus romantique et doux associé à la romance entre les personnages principaux, Wallace et Lady Tottington. La musique de Nott, sans jamais se prendre au sérieux, enrichit considérablement le score, offrant une variété d'émotions au film et en captivant instantanément le spectateur. Le climax de l'action finale se réalise dans "Dogfight", un morceau d'action excellent d'une énergie hors du commun représentant l'affrontement entre Gromit et le méchant chien de Victor, le tout parsemé de touches d'humour et une orchestration audacieuse.
En dépit de l'omniprésence de l'équipe MV, "Wallace & Gromit" est une composition inspirante, lumineuse et entraînante que l'on aimerait entendre plus souvent. L'humour, l'énergie, l'élan et la fraîcheur qu'elle apporte au film sont contagieux. C'est un score qui apporte une variété d'émotions au film et séduit immédiatement l'auditeur/spectateur.
Interview B.O : Pierre Desprats (Les Reines du drame, de Alexis Langlois)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)