,butterfly,shore, - M. Butterfly (Howard Shore), une étude de la passion destructrice M. Butterfly (Howard Shore), une étude de la passion destructrice

,butterfly,shore, - M. Butterfly (Howard Shore), une étude de la passion destructrice


- Publié le 01-01-2008




Howard Shore retrouve David Cronenberg après Chromosome 3 (1979), Scanners (1981), Videodrome (1984), La Mouche (1987), Faux-semblants (1988), Le Festin Nu (1992). 

Dans cette septième collaboration, le duo nous offre une partition symphonique à la fois mélancolique et dramatique, créant une atmosphère envoûtante. Le thème principal, omniprésent et basé sur un motif de quatre notes descendantes, évoque la passion destructrice entre les personnages de Gallimard et Song Liling. Ce thème prend rapidement un caractère torturé et psychologique, reflétant ainsi l'amour aveugle de Gallimard.

Shore explore aussi le côté plus intime de sa partition avec des morceaux tels que "Concubine" et "Dragonfly", où l'orchestration met en avant la harpe et la flûte. Le compositeur utilise même un petit orgue chinois dans "Even The Softest Skin", ajoutant ainsi une nuance asiatique à cette romance torturée. Le morceau "Bonfire Of The Vanities/Cultural Revolution" se distingue comme étant le plus sombre et dramatique, avec des cuivres et des cordes inquiétantes qui évoquent la révolution culturelle chinoise.

En outre, cette partition mélancolique et envoûtante inclut un air de Puccini, "Madama Butterfly", arrangé par Howard Shore lui-même et interprété par la soprano Michell Couture.


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