L’habileté de Philip Glass à planter un décor en quelques accords a séduit plus d’un cinéaste. Aussi, lorsqu’en 1998 Universal réédite Dracula de Tod Browning, c’est naturellement vers lui que l’on se tourne.
Philip Glass : "Dracula est un classique. J’ai eu le sentiment que la partition se devait de refléter l’atmosphère de cette fin du XIXe siècle. J’ai voulu à tout prix éviter les gestes trop flagrants que l’on associe généralement aux films d’horreur."
Alternant clins d’œil au muet, ponctuations décoratives et commentaires de l’action, Glass offre à l’image un contrepoint sonore qui la charge d’une énergie magnétique. La version pour piano est fidèle à la partition originelle conçue pour quatuor. On y gagne dans la dimension quasi orchestrale du piano et la possibilité d’enrichir grandement la palette harmonique.
La séance de 18h30 est complète. Il reste des places à celle de 22h.
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/cine-concert/26245-dracula