Hitlab est une entreprise québécoise de médias numériques qui innove dans la production de contenu dans le domaine musical, les NFT et le métavers. La société révolutionne ainsi l'industrie cinématographique en employant pour la première fois une intelligence artificielle pour choisir la B.O du film. Le film, une satire qui dépeint une traque contre le chien d'un ancien mafieux déclenchée par mégarde, bénéficiera de 18 titres choisis parmi des milliers de propositions.
Cette technologie de pointe, saluée par Forbes Magazine comme le futur de la musique numérique, évalue et choisit des oeuvres musicales d'artistes émergents du monde entier. Les artistes sélectionnés concluront des accords d'enregistrement exclusifs avec Hitlab Music Group ou Hitlab Records.
Michel Zgarka, CEO de Hitlab, défend cet usage de l'IA dans le choix de musiques pour les films comme un engagement de la société à promouvoir les talents émergents et à améliorer l'expérience du spectateur de cinéma. Cependant, il est difficile de ne pas penser aux compositeurs qui risquent d'être mis à l'écart par un tel processus, ce qui réduit les opportunités de collaborations, et aux superviseurs musicaux responsables du choix des titres préexistants. Tout comme l'utilisation de temp-tracks ou de librairies musicales, voici une nouvelle offre qui pourrait altérer la singularité de la musique de film. La clef d'une bonne musique de film est qu'elle soit conçue sur mesure pour un film, restant le résultat d'un dialogue entre deux artistes, et l'objet d'une réflexion sur l'alchimie à créer. Il reste néanmoins possible de préserver cette implication artistique et humaine tout en s'aidant d'outils plus intuitifs.
Interview B.O : Pierre Desprats (Les Reines du drame, de Alexis Langlois)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)