Aliens vs. Predator: Requiem (Brian Tyler, 2007)

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- Publié le 01-01-2010




Après Harald Kloser sur le précédent opus, c'est le jeune Brian Tyler qui a été choisi pour écrire la musique de la suite du cross-over. Sa partition se veut un hommage aux musiques des franchises "Alien" et "Predator", multipliant les clins d'œil aux compositeurs précédents : Goldsmith, Horner, Goldenthal, Frizzell et Silvestri. Il mélange ces références à son propre style orchestral, qui s'affirme au fil des années.

Le score s'articule autour du "Aliens vs. Predator Requiem Theme", aux rythmes martiaux évoquant le duel entre les créatures. La seconde partie du morceau, plus sobre, est associée au Predator, rappelant les rythmes de Silvestri avec l'utilisation de percussions tribales. "Opening Titles" donne le ton, oscillant entre suspense et déchaînement orchestral. "Decimation Proclamation" est un morceau d'action intense de plus de sept minutes, où Tyler démontre sa maîtrise de l'orchestre. Il fait référence à Horner et à son propre style, mais l'accumulation d'effets orchestraux frôle la cacophonie.

La musique, bien mixée dans le film, apporte excitation et frénésie aux images. Tyler cite un motif ascendant de "Predator" dans "Coprocloakia", morceau chargé de références qui plaira aux fans. Tyler met de côté ses thèmes pour se concentrer sur l'illustration musicale des scènes d'action et de suspense. "Predicide" met en parallèle le thème principal et le thème guerrier du Predator. La partition offre une bonne dose d'action et de suspense. La musique reflète le chaos et le carnage du film, flirtant parfois avec la cacophonie. Tyler n'atteint pas le niveau de ses prédécesseurs, mais certains morceaux apportent une puissance indéniable aux images.

La musique reste fonctionnelle et manque d'originalité, même si elle remplit son rôle en apportant action, chaos et brutalité. Les fans des franchises apprécieront les références musicales, mais le score ne restera pas dans les mémoires, notamment par l'absence d'éléments des partitions précédentes et le manque d'inventivité de Tyler. Elle est représentative du style orchestral/électronique du compositeur, qui a encore du chemin à parcourir pour créer une œuvre véritablement marquante.

 


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