,@,bowie,man-who-fell-to-earth2025022015,rock,david-bowie-feray, - Ouvrage : David Bowie, L'homme qui venait d'ailleurs Ouvrage : David Bowie, L'homme qui venait d'ailleurs

Parution le 21 février 2025

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- Publié le 21-02-2025




David Bowie, l'homme qui venait d'ailleurs est un nouvel essai de Serge Féray qui explore l'impact du film de Nicolas Roeg, "L'homme qui venait d'ailleurs", sur la carrière de David Bowie.  L'ouvrage analyse le film et son influence sur la musique de Bowie, révélant une facette méconnue de l'artiste. Le livre se divise en trois parties: "L'Etat des choses", "Filage" et "Retombées".  La première partie retrace le parcours de Bowie et son passage du personnage de Ziggy Stardust à celui de Newton, l'extraterrestre du film de Roeg. Dans la deuxième partie, Féray se penche sur le tournage du film et les différentes étapes de sa réalisation. Dans la troisième partie, l'auteur se penche sur l'accueil du film et son impact sur la carrière de Bowie et de Roeg. Il analyse notamment la manière dont le film a inspiré Bowie pour son album Low et comment il a contribué à redéfinir son statut de créateur.  

Le Livre et l'auteur : 

  Ouvrage : David Bowie: L'homme qui venait d'ailleurs - Serge Feray

L'ouvrage explore l'impact du film de 1976, dans lequel Bowie incarne un extraterrestre, sur la musique de l'artiste, notamment sur l'album "Low".  Serge Féray analyse la place du film dans le genre ciné-rock et son originalité par rapport à la production de science-fiction de l'époque.  Il met en lumière l'ambiguïté entre l'acteur et le personnage de Bowie dans le film, et comment ce dernier a inspiré l'artiste à se réinventer musicalement.

Serge Féray, agrégé de Lettres modernes et docteur en littérature française et comparée, est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont "Nico In Camera" et "Nico, Femme Fatale", consacrés à la chanteuse Nico du Velvet Underground.

Deux chapitres nous interessent particulièrement : 

Le chapitre "Ciné-rock, État des lieux" se penche sur l'histoire du genre cinématographique du ciné-rock, en soulignant son lien étroit avec la musique rock.  Féray note que la majorité des films rock de fiction ne se distinguent guère des comédies musicales que par leur électricité.  Il cite des exemples tels que Phantom of the Paradise, The Rocky Horror Picture Show, Tommy et Lisztomania comme des productions baroques, clinquantes, bruyantes, recourant à l'imagerie de la science-fiction et du film d'horreur.  Féray analyse également des concerts filmés tels que Monterey Pop, Woodstock, Gimme Shelter, The Song Remains the Same et The Last Waltz, qui contribuent à l'édification du mythe rock en montrant au plus près la performance live des musiciens.    

Le chapitre "Une bande originale introuvable" se concentre sur la musique du film "L'Homme qui venait d'ailleurs".  Féray explique que Bowie n'a pas chanté ni signé la partition du film, contrairement à d'autres rockstars dans des films similaires.  Il révèle que la bande originale est restée à l'état d'ébauche, bien que Bowie ait enregistré des maquettes avec des musiciens tels que Paul Buckmaster, Carlos Alomar et Herbie Flowers.  Féray mentionne également un instrumental intitulé "Wheels" et un autre morceau atmosphérique joué par Bowie à l'orgue Chamberlin.  John Phillips a été appelé à l'aide pour composer et enregistrer des titres jazzy, country ou groovy, contrebalancés par deux pièces atmosphériques du percussionniste japonais Stomu Yamashta.  Féray analyse le choix de Phillips de puiser dans le Grand Répertoire américain pour construire une playlist fidèle au roman, citant des exemples tels que "Blue Bayou" de Roy Orbison et des chansons d'Artie Shaw, Louis Armstrong et Hank Snow.

Sur Cinezik : 

  David Bowie : selection de ses présences musicales au cinéma ! -

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