Né au Royaume-Uni..
Collaborateur de Hans Zimmer dans les années 90 (Le Roi Lion), et compositeur additionnel au studio Media Ventures, il suit désormais une carrière solo sans grande prise de risque. En dehors d'Hollywood, il a notamment signé la musique originale du spectacle La Cinéscénie du Puy-du-Fou.
Avant de rentrer au studio Media Ventures de Hans Zimmer, Nick Glennie-Smith a eu une histoire ponctuée de bonnes rencontres. Il fait des études de musique classique dès sa plus tendre enfance, dans son angleterre natale, et chante dès 8 ans au sein de la chorale du New College d'Oxford (l'une des écoles de choristes les plus brillantes d'Angleterre). Après des études musicales plus poussées, il sort avec une passion particulière pour le rock'n roll et les instruments électroniques. C'est à partir de là qu'il a commencé sa carrière de musicien à Londres aux côté de Paul McCartney, Tina Turner, Phil Collins ou encore Roger Waters, des PINK FLOYD !
Son style musical est hérité de celui de Hans Zimmer, avec qui il a partagé près de dix ans de sa carrière à Hollywood : gros orchestre, sons synthétiques, et rythmes efficaces définissent une grande partie de son style de musique de film.
C'est avec le soutien de son ami Hans Zimmer (rencontré à Londres à la fin des années 80) qu'il commence sa carrière de compositeur de musique de film à Hollywood. Glennie-Smith fut l'un des principaux collaborateurs de Zimmer durant les année 80, et composa les musiques additionnelles de BO telle que Le Roi Lion, USS Alabama, Rangoon, Neuf Mois aussi ou encore The Preacher's Wife, et fut souvent le chef d'orchestre attitré à l'enregistrement de ces musiques. En 1995, il collabore avec Mark Mancina sur Bad Boys. Mais sa meilleur partition au sein de l'équipe de Media Ventures restera sans aucun doute The Rock, composée avec Hans Zimmer et Harry Gregson-Williams en 1996. On lui doit notamment la magnifique ouverture de cette BO ("Hummels Gets the Rockets"). En outre, Nick Glennie-Smith avait composé trois thèmes pour le film qui n'ont pas été retenus, mais il s'en servira quelques années plus tard pour une musique de spectacle.
Après les expériences de musiques d'action à Media Ventures, Nick Glennie-Smith quitte le studio en 1997 pour continuer sa carrière en solo. Il débute en solo dans la musique du "direct-to-video", avec des producteurs Disney telles que Le Roi Lion 2 et Home Alone 3 (Maman je m'occupe des méchants). Heureusement, il revient au cinéma avec L'Homme au Masque de Fer (1998), musique bourré de mélodies mémorables, mais néanmoins peu originale. Il signe ensuite les musiques de films de fantasy tels que Highlander: Endgame (2000) et Attila (2001).
En 2002, il signe la musique du drame de guerre We Were Soldiers (Nous étions Soldats), avant de collaborer lointainement à la musique de Pirates des Caraïbes en 2003, pour laquelle il est crédité parmi 7 autres compositeurs du studio Media Ventures.
Après ces expériences en tant que compositeur solitaire, pour la plupart assez peu convainquantes sur le plan cinématographique, il faut bien le dire, Nick Glennie-Smith est engagé en 2003 par le parc du Puy-du-Fou, en Vendée, pour mettre en musique la nouvelle version de son spectacle son et lumière : la Cinéscénie. C'est là qu'il réutilise avec brio ses thèmes rejetés composés cinq ans auparavant pour The Rock, mêlant l'orchestre et les synthés à des instruments traditionnels, avec des mélodies fortes et mémorables, en référence à la musique médiévale, comme il l'avait fait dans L'Homme au Masque de fer.
En 2004, il retrouve enfin Hans Zimmer sur un dessin animé allemand, Lauras Stern, où les deux compositeurs délivrent une musique naïve, mais touchante et aérienne, plutôt inspirée et agréable, à défaut d'être originale. Cette collaboration se poursuit en 2005 sur Der Kleine Eisbar 2, film d'animation allemand contant la suite des aventures d'un petit ours blanc. Néanmoins, malgré les bonnes intentions des deux compositeurs, ces deux musiques restent d'un intérêt très limité, et on attends toujours quelque chose de Nick Glennie-Smith qui puisse égaler sa verve inspirée du milieu des années 90 (Le Roi Lion, Rock). En attendant, on peut encore le croiser à l'occasion en Vendée, où il passe ses vacances dans sa maison de campagne, près du Puy-du-Fou.
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