Zbigniew Preisner

Zbigniew Preisner

Né le 20 mai 1955 à Bielsko-Biala (Pologne).

Zbigniew Preisner, né en 1955, est un compositeur polonais autodidacte, collaborateur régulier du cinéaste Krzystof Kieslowski (Décalogue, La Double Vie De Veronique, Trois Couleurs...) pour lequel il remporte en 1995 un premier César (pour Trois couleurs: Rouge). Son second trophée en France est l'année suivante pour Elisa de Jacques Becker, qu'il retrouvera sur Effroyables Jardins (2003). Son aventure française se termine avec Claude Miller (Un Secret, 2007 - sa 5e nomination aux César). Agnieszka Holland dans son pays (3 films), Hector Babenco au Brésil (2 films), Thomas Vinterberg au Danemark (It's All About Love, 2003), Fernando Trueba en Espagne (La Reina de España, 2016) complètent sa filmographie.

 

Ses récompenses :  César (....)

Ses B.O notables : La Double Vie de Veronique ( Krzysztof Kieslowski , 1991) • Trois couleurs: Bleu ( Krzysztof Kieslowski , 1993) • La Reina de España ( Fernando Trueba , 2017) •

Articles / Biographies

Preisner est le compositeur polonais régulier du cinéaste Kieslowski avec notamment sa partition pour la trilogie des 3 couleurs qui l'a rendu célèbre. Ses musiques sont orchestrales, d'un style classique, qui associent le minimalisme des instruments (une simple clarinnette vient soutenir une nappe au violon) et la grandeur d'une charge symphonique. Ses compositions installent une atmosphère, des thèmes et ses multiples variations, où les instruments de musique jouent un rôle affectif très fort, tout comme le jeu sur les silences.

D'origine polonaise, Preisner a fait des études de philosophie et d'histoire à Cracovie. Passionné de musique, il débute sa carrière de manière autodidacte. Sa composition pour "La Double vie de Véronique" le fait remarquer du public, ce sera sa première collaboration avec le cinéaste polonais Krzyztof Kieslowski qu'il poursuivra jusqu'à la mort de celui ci en 1996. Il a été récompensé à deux reprise par un César pour "Elisa" (Jean Becker) et "Trois couleurs : Rouge" (Krzysztof Kieslowski).

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