Olivier Daviaud retrouve Julie Bertuccelli sur cette comédie dramatique après le documentaire "La Cour de Babel" (2014) avec une partition nostalgique (flûte, trompette, trombone, accordéon, alto et piano).
[© Texte : Cinezik] •
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. Générique Début Claire Darling 2:20
2. Le Premier Vide Grenier 1:43
3. Les Cartables 0:45
4. Les Automates 1:23
5. La Fugue 1:56
6. Les Visions De Marie 0:54
7. Les Vélos 1:28
8. Farandole 1:35
9. Le Curé 1:30
10. La Danse De Claire 1:19
11. Le Scarabee Bousier 1:19
12. Le Deuil 3:32
13. Marie Retrouve La Bague 0:56
14. Les Mariées 1:28
15. La Dernière Valse 4:04
16. Explosion 1:54
17. Générique Fin Claire Darling 3:14
"Pour un flirt" - Michel Delpech
"Hommage à Ravel" - Arnaud Dumond
"Foxy" - John Costello / 2 Da Groove
"Girl N Girl" - John Costello
"Loves Like Rain" - Thaddeus Rose
"Find Somebody Now" - Rich Dolmat
"La valse de l'adieu" - Chopin
Le défi de l'adaptation de Claire Darling au cinéma était de trouver la légèreté dans le drame, que l'on sente la pulsion de vie qui anime les personnages malgré la fatalité qui les accable. C'est précisément pour cela que je me suis tournée à nouveau vers Olivier Daviaud qui a fait la musique de "La cour de Babel". Un morceau qui peut commencer avec un piano sautillant, quelques notes guillerettes de flûte, et qui glisse imperceptiblement vers une tonalité plus sombre, mélancolique. Le thème de l'horloge, est la colonne vertébrale musicale du film. Mélodique et mécanique, il met le temps au centre du récit. J'aime qu'Olivier soit allé chercher en plus de ses instrumentales habituelles une tonalité plus bruitiste, qui se fond avec l'ambiance de la maison. Olivier a aussi réussi à amener la touche surnaturelle qui affleure dans tout le film, en attachant aux pas de la petite fille mystérieuse un thème aux accents de Danny Elfman. La féérie pointe dans la mélodie qui la suit, entourant son personnage d'un délicat mystère. Enfin, la troisième direction musicale qui nous a guidés est celle de la famille Darling. C'est la partition qui se rapproche le plus du sensible, des harmonies de piano qui viennent s'adosser aux moments d'émotion. Nous les avons imaginés comme un écho de l'enfance de Marie qui l'habite et la submerge quand elle revient dans sa maison. Ainsi la musique me semble cruciale dans Claire Darling, bien plus narrative qu'illustrative, elle vient nourrir le récit. La poésie qui se dégage des mélodies d'Olivier me touche énormément, réussissant le pari d'allier nostalgie et gaieté dans le même mouvement.
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