Omar Fadel signe la musique du premier film du réalisateur egyptien Abu Bakr Shawky avec une partition lyrique qui apporte avec son emphase du sentimentalisme joyeux au parcours d'un personnage lépreux et de son fils. Ces deux-là dansent à un moment sur « El Walla Dah » de Ezzat Abu Ouf & Four M Band.
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[© Texte : Cinezik] • #Yomeddine #OmarFadel
Tracklist (de la BO en CD ou Digital)
1. Beshay (0:45)
2. Visiting Ireny (0:53)
3. Ireny's Funeral (1:18)
4. Leaving the Colony (1:55)
5. Alone on the Road (1:43)
6. Dreaming of the Colony (0:50)
7. Obama Dances (1:46)
8. On the Road with Obama (1:10)
9. On to the Ferry (1:35)
10. Jail Break (0:46)
11. Thief (2:36)
12. Harby (1:26)
13. Lost in the City (1:53)
14. Dreaming of Home (1:09)
15. Abuhoor (1:44)
16. Talking on the Bridge (2:01)
17. Returning Home (1:05)
18. Return to the Colony (2:37)
Scène de danse
« El Walla Dah » - Ezzat Abu Ouf & Four M Band
Festival de Cannes 2018 - En Compétition
Calendrier des Films & Séries
Cannes 2018 : YOMEDDINE, ou comment la musique transforme le sensible en sensiblerie
[ Benoit Basirico]
[En compétition] La musique dans un film est un ingrédient délicat à manoeuvrer, d’autant plus lorsque l’oeuvre aborde un sujet sensible, où l’émotion est omniprésente. C’est le cas-ici dans ce premier film du réalisateur egyptien Abu Bakr Shawky, à travers l’aventure d’un lépreux en plein désert égyptien accompagné d’un orphelin qu’il a pris sous son aile, dans la quête commune d’une famille et d’un foyer bienveillant. Le bon sentiment est ainsi omniprésent, qu’une dose d’humour aurait pu équilibrer. Pourtant, c’est la musique, toujours là en surplomb des émotions, avec son lyrisme redondant, qui fait s’effondrer l’entreprise ambitieuse. Son emphase, au sentimentalisme joyeux, frôle le ridicule.
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