De l’ETE DE KIKUJIRO (Kitano/Hisaishi) à LA VIE EST BELLE (Begnini/Piovani), en passant par LA STRADA (Fellini/Rota), les ballades tragi-comiques entre un enfant et un adulte-clown ont pu donner lieu à de magnifiques partitions, où la mélodie peut s’additionner à l’émotion sans la neutraliser, avec un zeste de contraste, comme quand David Lynch choisit d’employer la valse pour son monstrueux homme de foire ELEPHANT MAN.
Il est ici évident que le réalisateur égyptien et son compositeur américain Omar Fadel n’ont pas suffisamment maitrisé leur collaboration image/musique, avec une création musicale qui ne permet même pas de retenir un thème qui aurait pu être comme un fil narratif, ce qui est à l’image de la mise en scène approximative, d’où aucune réelle invention visuelle ne se dégage, malgré des atouts insolites de décor (le lépreux dans une décharge).
Reste un moment de danse, où les deux rejetés s’agitent sur « El Walla Dah » de Ezzat Abu Ouf & Four M Band :
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)