Cliff Martinez écrit pour la première fois une musique pour un film du danois Nicolas Winding Refn (LE GUERRIER SILENCIEUX) et retrouve son style des films de Steven Soderbergh, avec ces nappes électriques, enveloppantes et mystérieuses. Aussi, le film s'amuse avec l'esthétique des vidéo clips des années 80, et la musique rappelle Kraftwerk lorsque l'électronique se fait plus dansant.
Par ailleurs, lors de l'ouverture du film, nous entendons "Nightcall" de Kavinsky et Lovefoxxx (dans lequel on retrouve la "patte" de Guy-Manuel de Homem-Cristo des Daft Punk, qui a produit le morceau) :
Puis, dans le film et en clôture, apparaît "A real hero" de College Feat. Electric Youth :
Pour son premier film américain, l'italien Paolo Sorrentino (IL DIVO) filme une star du rock (incarné par Sean Penn, évocation de Robert Smith, leader de The Cure) et propose la composition des chansons à David Byrne (écossais membre du groupe Talking Heads) et Will Oldham (chanteur et auteur américain du groupe Palace Brothers qui a travaillé au cinéma pour Kelly Reichardt). D'ailleurs, David Byrne apparaît dans le film, notamment en présentant une de ses installations, "Playing the building", telle l'incursion d'une séquence documentaire dans la fiction.
Nous entendons sur le générique de début "Maggie" de Mungo Jerry :
Pendant le film, nous entendons "Warm" de Vic Chesnutt :
La chanson "This Must be the place" que David Byrne a écrit et qui donne le titre au film clôture l'oeuvre :
Le groupe The Bony King Of Nowhere - mené par Bram Vanparys - qui illustre le film de Bouli Lanners est un groupe belge qui se rapproche de la folk dans son style musical. Ils ont écrit une partition originale à la guitare après être venu sur le plateau avec leurs instruments, pour s'imprégner de l'ambiance du film, s'inspirer des décors et ils ont enregistré dans la nature. On entend aussi du rock, du piano et le morceau folk "across the river" :
Young-kyu Jang et Byung-hoon Lee écrivent pour la première fois une musique pour leur compatriote coréen Hong-jin Na, réalisateur de THE CHASER, qui privilégie les percussions pour accompagner les traques successives dans les rues, ascenseurs, escaliers ou port.
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)