Christopher Spelman retrouve James Gray après "Two Lovers" (2008) et "The Immigrant" (2013) avec une partition magnétique illustrant les explorateurs du fleuve amazonien (rappelant Vangelis ou Popol Vuh). Le cinéaste convoque par ailleurs les musiques savantes de Mozart, Ravel, Verdi, Beethoven, Bach et Strauss.
Le compositeur anglais Jim Williams (connu pour sa collaboration avec Ben Wheatley - "Kill List", "Sightseers") signe la musique de cette comédie gore et outrancière, premier film de la française Julia Ducournau, avec une partition élaborant un contraste entre l'electronique lugubre, dissonante, bourdonnante, caverneuse, et une guitare solaire, insouciante, presque enfantine. Un thème mélancolique au piano (doublé d'un violon) fait son apparition au "End Credit".
Francis Lai retrouve son fidèle Claude Lelouch pour la 34e fois (hors docu) depuis leur première collaboration en 1966 pour "Un homme et une femme" (1966). Il s'associe à Laurent Couson comme sur "Ces amours-là" (2010) avec une interprétation du pianiste ukrainien classique et jazz Dimitri Naïditch. Le film est très musical car il se déroule pendant un festival de jazz de rue. La partition de piano-jazz est tantôt nostalgique, tantôt festive (notamment avec 4 chansons de Liane Foly).
Fabien Cahen retrouve Eric Lavaine pour sa nouvelle comédie après "Retour chez ma mère" (2016).
Le groupe québécois Cult Nation (Mathieu Lafontaine, Raphaël Reed et Tim Buron) signe la musique de ce drame sur le harcelement scolaire et sur les réseaux sociaux subi par un adolescent qui aime les garçons, premier long métrage de Yan England, avec une partition electronique atmosphérique, des instants d'émotion au piano, et quelques envolées lyriques aux cordes.
Pour son nouveau conte social Aki Kaurismäki convoque quelques titres entendus par les personnages (dans un bar, sur le trottoir...) dont les paroles racontent l'histoire du personnage, Khaled, migrant syrien à Helsinki.
L'auteur compositeur interprète français Léonard Lasry signe les chansons originales de la première fiction de Jérôme Reybaud. On y entend des titres classiques de Rameau (Dardanus, Suite en mi mineur), Ravel (Le tombeau de Couperin) ou Chabrier (Suite pastorale).
Le libanais Wissam Charaf signe la musique de sa première fiction.
Vénéneuses
comédie de Jean-Pierre Mocky
Musique : Vladimir Cosma
Mate-me por favor
Drame brésilien de Anita Rocha da Silveira
Musique : Bernardo Uzeda
El Soñador / The Dreamer
Drame péruvien de Adrián Saba
Musique : Nuria Saba
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)