Florencia Di Concilio signe la musique du premier long-métrage de Léa Mysius avec un violoncelle dont la rugosité instaure une contradiction avec la carte postale du bord de mer, pour une partition élaborée dans sa dimension sonore et organique, dans une recherche de sonorités incluant l'aspect primitif et tribal de percussions. La musique évolue par ailleurs avec le parcours des personnages pour devenir plus mélodique et s'achever avec le lyrisme des cordes illustrant l'envol de l'amour des deux adolescents.
Voir notre Interview de Florencia Di Concilio pour AVA de Léa Mysius
Béatrice Thiriet retrouve Dominique Cabrera au cinéma après "L'Autre côté de la mer" (1997), "Nadia et les hippopotames" (1999) et "Le Lait de la tendresse humaine" (2001) avec une partition hybride faisant le pont entre la musique urbaine et symphonique, oscillant entre le jazz cuivré sensuel et léger, les cordes minimalistes envoutantes, l'association étrange du piano et des sonorités electroniques, et le hip-hop (dont les chansons "Au large" et "Sirène" qu'elle a composées pour l'acteur-rappeur Kamel Kadri).
Voir notre Interview de Béatrice Thiriet pour CORNICHE KENNEDY
Philippe Miller retrouve Hélène Angel après "Peau d'homme coeur de bête" (1999), "Rencontre avec le dragon" (2003) et "Propriété interdite" (2011) avec une partition de cordes (violons, harpe, contrebasses...) clarinette, et piano, dans un style proche de la musique ancienne, conférant à la classe de primaire la dimension d'un théatre antique.
Voir notre Interview Philippe Miller pour PRIMAIRE
Benoit Basirico avec le compositeur Philippe Miller
Evènement soutenu par la SACEM
Les cinéconcerts sont dans la tradition des Filmtage : les cinéconcerts, films muets accompagnés de musique live, sont aussi présents lors des 34e Französische Filmtage de Stuttgart et Tübingen sous forme de performance en direct. Cette année, on peut voir l’adaptation cinématographique du roman d’Emile Zola Au bonheur des dames (1930) par Julien Duvivier, une critique sociale sous forme de drame muet. Les DJs de RadioMentale à Paris se chargent de la musique dans le même temps.
Ce film musical de Rachid Hami est présenté en clôture du festival, le jour même où il sort en France (le 8 novembre).
Bruno Coulais signe la musique originale du premier film de Rachid Hami tandis que le personnage de Kad Merad, violoniste qui enseigne son instrument dans un collège, fait répéter aux enfants "Shéhérazade" de Rimski-Korsakov.
À travers la culture et avec de la patience et du dévouement, l’intégration peut fonctionner ; c’est le message que le film réaffirme sans cesse. Sinon, ce ne serait pas un feel-good-movie. » écrit Maria Wiesner à propos du film "La Mélodie" de Rachid Hami. Ce drame traite du thème très actuel de l’intégration, clôture le 34ème Festival International du Film Francophone à la suite de la remise des prix.
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)