Ces chansons évoquent des « Gens qui doutent », « Je suis tellement seul que je pourrais pleurer », « Vous m'avez perdu », « Un Amour », « Dans un endroit différent », « L'ombre de ton sourire »... des paroles essentiellement en anglais qui rendent universelle l'histoire d'amour de ces deux hommes (fabuleux Vincent Lacoste et Pierre Deladonchamps). Dans cet anti-120 battements par minute, qui substitue au militantisme le pur état amoureux, Christophe Honoré est un poète, qui comme ses personnages citant Rimbaud, ou se recueillant sur la tombe de François Truffaut, exhume des mots d'amour prolongeant la sensibilité délicate de ce film poignant.
Pour une rare fois dans son oeuvre, les acteurs ne chantent pas... les chansons demeurent le reflet de leur état d'âme, cachées à l'intérieur, des personnages comme de nous-mêmes. Passant du rock à la variété et au classique, de Massive Attack à Cocteau Twins, de Anne Sylvestre à Haendel, le trio du film fini par s'exprimer par le corps lors d'une scène où il danse dans un parc sur « Pump up the Volume » de M/A/R/R/S. La grâce ultime passe par le jeu.
« Pump up the Volume » de M/A/R/R/S
« Les Gens qui doutent » - Anne Sylvestre
« One Love de Massive Attack »
« In A Different Place » - Ride
« I'm so lonesome » - Cowboy Junkies
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)