- Lakeshore Records (8 octobre 2021)
• (Au cinéma le 25-08)
Roque Baños retrouve la saga cette fois sous la direction de Rodo Sayagues.
- Quartet Records (7 octobre 2021)
• (Au cinéma le 01-12)
Alberto Iglesias retrouve Pedro Almodóvar pour la 12e fois (sur un long-métrage) depuis leur rencontre sur "La fleur de mon secret" (1995).
- Walt Disney Records (8 octobre 2021)
• Exclusivement sur Disney+ (08-10)
Ed Mitchell & Steve Morrell signent la musique de la comédie familiale de Kirk R. Thatcher.
No One Gets Out Alive - Maisie Music Publishing (8 octobre 2021)
• Exclusivement sur Netflix (29-09)
Mark Korven signe la musique du film d'horreur britannique de Santiago Menghini.
There's Someone Inside Your House - Maisie Music Publishing (6 octobre 2021)
• Exclusivement sur Netflix (06-10)
Zachary Dawes signe la musique du film d'horreur de Patrick Brice. On y entend le titre "Dead At Midnight" de Tim Koss.
- Sacred Bones Records (15 octobre 2021)
• (Au cinéma le 20-10)
John Carpenter poursuit la saga qu'il a initiée en signant la musique pour David Gordon Green qu'il retrouve après le reboot "Halloween" (2018), toujours en compagnie de Cody Carpenter & Daniel Davies.
The Addams Family 2 - Album : Sony Music Entertainment (15 octobre 2021)
• (Au cinéma le 13-10)
Jeff Danna retrouve Greg Tiernan et la saga fantastique dans sa version animée après "The Addams Family" (2019).
- Milan Records (15 octobre 2021)
Þórarinn Guðnason signe la musique du film fantastique islandais de Valdimar Johansson.
Scenes From a Marriage - WaterTower Music (8 octobre 2021)
• 5 épisodes sur OCS (13-09)
Evgueni et Sacha Galperine signent la musique de la mini-série de Hagai Levi, adaptation de la mini-série (devenue un film) d'Ingmar Bergman, qui se penche sur les notions d'amour, haine, désir, monogamie, mariage et divorce à travers un couple d'Américains contemporains.
The Wheel Of Time - Lorne Balfe (8 octobre 2021) - 1 titre
• 6 épisodes sur Amazon Prime Video (20211119)
Lorne Balfe signe la musique des 6 épisodes de cette série fantastique de Rafe Judkins.
- Republic Records/UMe (15 octobre 2021)
Documentaire musical de Todd Haynes sur le Velvet Underground.
The Bride of Frankenstein - Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
Dans ce diptyque fantastique de James Whale d'après Mary Shelley, incluant le premier volet "Frankenstein" (Guiseppe Becce & Bernhard Kaun, 1931), c'est surtout le second opus qui est célébré pour sa musique. Le premier épisode réalisé peu de temps après l'apparition du cinéma sonore a très peu de musique, juste quelques titres signés de l'italien Guiseppe Becce et de l'allemand Bernhard Kaun. Entre temps, en 1933, Max Steiner installe les conventions de la musique de film hollywoodienne avec "King Kong". A partir de là, les studios imposent pour leurs productions des partitions symphoniques spectaculaires pour illustrer l'action. La musique devient une des dynamiques essentielles de la narration. C'est ainsi que la Universal appelle l'allemand Franz Waxman, pour son entrée à Hollywood. Mais celui-ci ne se contente pas de soutenir les péripéties du récit, il transcrit également l'aspect psychologique pour une approche plus subjective que descriptive. D'ailleurs, la partition n'est pas si terrifiante mais privilégie des ambiances plus mystérieuses, intimes, voire humoristiques. Elle exprime la solitude, l'isolement et la répulsion exprimés par les personnages. Le musicien alterne les humeurs et prend le risque de se détourner du sens des images. Le film de monstre se nourrit grâce à la musique d'une dimension de comédie. Pour la scène finale (la résurrection de la Fiancée), un morceau de bravoure d'une dizaine de minutes prolonge le battement d'un cœur par un rythme de tambours qui nous accompagne jusqu'à la fin du film.
- Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
Cinq ans après "Et Dieu... Créa La Femme" (1957), Roger Vadim retrouve son égérie Brigitte Bardot avec cette fois-ci une partition de Michel Magne (auteur l'année suivante de la mythique musique des "Tontons flingueurs"), qu'il retrouvera sur "La Ronde" (1964) . La danse est présente avec une "Surprise Party" détonnante.
- Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
Georges Delerue retrouve François Truffaut après "Tirez sur le pianiste" (1960) avec un thème pour le triangle amoureux qui se cale sur l'évolution des relations, exprimant d'abord la joie de vivre, puis les regrets et la nostalgie. Jeanne Moreau chante à l'image "Le Tourbillon" de Serge Rezvani face à ses deux prétendants dans cette histoire de passion amoureuse à la fois tragique et champêtre.
- Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
Le couple artistique que Nino Rota forme avec Federico Fellini représente l'un des tandems les plus illustres de la musique de film, de part sa régularité (quinze films ensemble) et la synergie qui s'opère entre les notes et les images. Depuis leur rencontre sur "Le Cheik blanc" en 1952, les italiens parviennent à faire exister un monde magique, féérique, où la musique est une invitation à la rêverie et à l'ivresse. L'écrivain et journaliste incarné par Marcello Mastroianni s'éprend d'une grande star hollywoodienne (Anita Ekberg) et la partition illustre cette attirance passionnelle. Comme pour "La Strada", "Huit et demi", ou "Amarcord", le compositeur invente des mélodies d'une éclatante simplicité, avec des ritournelles obsédantes qui nous enivrent. Libre et sensuelle, toujours empreinte de sonorités jazz, avec une trompette jamais loin, la musique participe à la fête. Souvent visible à l'image, elle environne les personnages, circulant d'une réalité la plus triviale et mondaine à l'imaginaire le plus fantasque. Le thème principal s'apparente à une valse lente et participe à la douceur de vivre du titre par sa légèreté. Distillé de manière diffuse comme un parfum, il prolonge le climat d'insouciance.
- Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
Égérie de la Nouvelle vague dans les années 60 et d'un cinéma libre et protestataire, l'icône Brigitte Bardot est autant séductrice que frondeuse. Dans le précurseur "Et Dieu... Créa La Femme" (1957) de Roger Vadim (son mari depuis 1952), elle est l'objet d'un jeu de séduction lors d'une scène de danse avec des hommes littéralement à ses pieds. La musique jazz de Paul Misraki (qui sera plus tard compositeur pour Claude Chabrol) est festive et langoureuse, elle favorise le déhanchement, et participe à une dimension mythologique par ses sonorités antiques proches d'une danse du serpent.
- Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
Grand passionné de jazz, Louis Malle demande au trompettiste de jazz Miles Davis, de passage à Paris, d'improviser le temps d'une nuit avec son quintet (Kenny Clarke à la batterie, les Français Barney Wilen - saxophone ténor, René Urtreger - piano, et Pierre Michelot - contrebasse) l'accompagnement musical de son film policier. Un climat oppressant participe à l’élaboration d’un thriller inquiétant, où l’ambiance prime sur les rebondissements de l’intrigue. Le film est centré sur l’errance d’une femme (Jeanne Moreau), avec des plans séquences où on la voit marcher sans but dans les rues de Paris la nuit. La trompette de Mile Davis devient alors comme son monologue intérieur. Elle prolonge son état d’esprit vagabond.
Bridge on the River Kwai - Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
Pour son premier film international, cinq avant sa collaboration avec Maurice Jarre, le réalisateur anglais David Lean retrouve Malcolm Arnold pour la troisième et dernière fois après "The Sound Barrier" (1952) et "Hobson's Choice" (1954). Cette musique fait partie des 7 Oscars obtenus pour le film. Le producteur Sam Spiegel voulait présenter le film aux Oscars sans avoir encore choisi un compositeur un mois avant le délai d'éligibilité. La partition a ainsi été écrite en urgence, en dix jours, alors qu'une musique préexistante figurait déjà sur le montage, la fameuse mélodie "Colonel Bogey March". Cet air populaire écrite en 1914 par Frederick Ricketts s'apparente à un hymne à la gloire de l'armée. Malcolm Arnold le détourne avec une version sifflée qui confère à cette marche martiale un contrepoint ironique. Le compositeur a par ailleurs repris l'esprit de ce morceau existant pour une seconde marche de sa composition, assez proche de la première et interprétée par le même sifflement choral qui le rend si chaleureux et si lyrique. Ce thème au ton jovial illustre la libération du colonel Nicholson (Alec Guinness) et de ses officiers.
Dr. No - Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
Ce film inaugure une saga mythique du cinéma, et dès ce premier épisode apparaît déjà le fameux thème de Monty Norman qui reste encore aujourd'hui l'emblème de la franchise. Celui-ci fut d'ailleurs parfois à tort attribué à John Barry (ici simple arrangeur, puis compositeur de 11 films du célèbre agent), même s'il l'arrangea magnifiquement, et que c'est son arrangement qui demeure mondialement connu. Pour ce "James Bond theme", Monty Norman reprend l'air d'une chanson qu'il avait écrite ("Good sign, Bad sign") et l'adapte au folklore jamaïcain qu'il écoute sur le tournage, à base de percussions (le film prend la Jamaïque pour cadre). Il n'y a pas encore de chansons au générique mais dès ce premier opus l'identité de la saga est créée. Pour l'histoire, la production est insatisfaite de son travail qui se chargeait d'inscrire l'espion dans le cadre géographique sans lui donner l'élan héroïque et glamour qu'on lui connaît. Des titres ont même été rejetés, certains comme "Dr Fantasy - Twisting with James" se retrouvent malgré tout sur les enregistrements de la B.O. John Barry est ainsi appelé à la rescousse pour sauver 007 et lui donner une plus grande force de caractère. Pour y parvenir, il a l'idée géniale d'utiliser une guitare électrique rock et une rythmique de jazz pour des variations du thème de Monty Norman, lequel reste le seul crédité au générique, mais sera évincé des films suivants au profit de John Barry.
The Alamo - Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
Le compositeur Dimitri Tiomkin retrouve un western avec John Wayne après les films de Howard Hawks "La Rivière rouge" (1948) et "Rio Bravo" (1959). Mais cette fois-ci l'acteur (dans le rôle de Davy Crockett) est également derrière la caméra. La bataille d'Alamo de 1836 donne naissance à un des derniers classiques du western. Le compositeur d'origine ukrainienne est devenu une icône hollywoodienne dans les musiques de films. Il témoigne ici d'un grand respect pour l'imagerie de la conquête de l'ouest. Il souligne l'autorité du shérif et les grands espaces avec une trompette triomphante et ponctue avec les tambours les chevauchées. La partition raconte aussi l'histoire américaine à travers sa dimension folklorique et des chansons. Au départ, John Wayne voulait utiliser un enregistrement du morceau texan "Remember the Alamo" composé par Jane Bowers en 1959 mais les droits n'ont pas pu être obtenus. Il demanda alors à Dimitri Tiomkin d'en composer une sur mesure. Cela donne la chanson "The Green Leaves of Summer" interprétée par The Brothers Four sur des paroles de Paul Francis Webster. Elle fut d'ailleurs utilisée plus tard par Tarantino sur "Inglourious Basterds". Une autre chanson bien connue de ce film est "Ballad of the Alamo" interprétée par Marty Robbins. Aussi, pour marquer l'identité des mexicains, il emploie une guitare grattée, des marimbas, un clavecin et des caisses claires militaristes, tandis que pour représenter les texans, il recycle le titre héroïque "El Deguello" déjà entendu dans "Rio Bravo" un an plus tôt.
A Star Is Born - Wagram / Collection Cinezik Classics (8 octobre 2021) - Vinyle
La chanson est au cœur du film à travers l'histoire d'une star naissante (incarnée par Judy Garland) dont le talent ne demande qu'à s'épanouir. Écrites par Harold Arlen, Ira Gershwin et Leonard Gersh, la dizaine de chansons du film sont interprétées par l'actrice. "The Man that Got Away" est retenue pour remporter l'Oscar de la meilleure chanson. L'un des compositeurs, Harold Arlen, est l'auteur de la musique du fameux Magicien d'Oz" (Victor Flemming, 1939) avec la même Judy Garland. C'est lui qui présente la comédienne aux producteurs et au réalisateur George Cukor. Le film a rencontré quelques déboires avec quelques séquences coupées au montage et un certain nombre de chansons supprimées, et ce juste après sa première. Il fallut attendre une restauration en 1983 pour avoir accès à toutes les chansons dans le film.
The French Dispatch (musique de Alexandre Desplat ) - Universal Music (22 octobre 2021)
Cyrano (musique de Bryce Dessner, Aaron Dessner ) - Decca Records (10 décembre 2021)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Le Royaume, de Julien Colonna)
Interview B.O : Audrey Ismaël (Diamant brut, de Agathe Riedinger)