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Philippe Sarde

Philippe Sarde

Philippe Sarde est né le 21 June 1948 (Neuilly-sur-Seine).

Compositeur phare du cinéma français durant 6 décennies, il a débuté à 16 ans grâce à Claude Sautet (pour LES CHOSES DE LA VIE). Fantastique caméléon entièrement au service de la vision cinématographique d’un metteur en scène. Mélodiste hors pair, son univers intimiste a pu également donner lieu à des oeuvres orchestrales spectaculaires. Il a signé plus de 250 musiques de films auprès de cinéastes aussi différents que Roman Polanski, Jacques Doillon, Alain Corneau, Bertrand Tavernier, Georges Lautner, Marco Ferreri, Jean-Jacques Annaud... La force de Philippe Sarde est d'être d'abord un homme de cinéma avant d'être un homme de musique, d'envisager son statut comme celui d'un scénariste musical, d'entrer dans la tête du cinéaste pour lui écrire sa musique.

• Agent :   VMA

Ses récompenses :  César (....) •  World Soundtrack Awards (2018)

Ses B.O notables : Mort d'un pourri ( Georges Lautner , 1977) • Rodin ( Jacques Doillon , 2017) • Tess ( Roman Polanski , 1979) • Le Locataire ( Roman Polanski , 1976) • Comédie ( Jacques Doillon , 1987) • Le Petit Criminel ( Jacques Doillon , 1990) • Le Choix des armes ( Alain Corneau , 1981) • Fort Saganne ( Alain Corneau , 1984) • Flic ou Voyou ( Georges Lautner , 1979) • La Valise ( Georges Lautner , 1973) • Les Choses de la vie ( Claude Sautet , 1970) •

Interviews

"Ce qui m'intéresse en musique de film, c'est d'être à l'intérieur des gens."

"il m'arrive parfois de réutiliser des thèmes ou des phrases musicales qui fonctionnent sur une émotion et que je peux retrouver sur un autre film. "

"Je suis davantage un amoureux du cinéma que de la musique. La musique c'est avant tout mon métier, je suis né là dedans (...) Ma passion demeure le cinéma, et je compose quand le film m'intéresse. S'il n'y avait pas de dramaturgie, je n'aurais sans doute pas continué à composer, c'est certain."

"Toutes les opérations musicales liées au cinéma qui se développent en ce moment avec les compilations, les concerts, les festivals… ce sont des funérailles. Je n'aime pas les enterrements et donc je ne veux pas faire de concerts et cautionner ma propre mort."

"Aujourd'hui, je me demande où sont passés les réalisateurs. C'est affreux. Je suis angoissé car je me rends compte qu'ils sont tous morts ou sur le point de mourir."

"Il n'y a rien de plus horrible pour un type qui achète un CD de se retrouver avec des petits bouts de trente secondes ! Pour moi, c'est du vol à main armée !"

"A 50 ans, aux Etats-Unis, on est encore un jeune compositeur. Ici, on est un vieux con."

"Ce qui est beau dans le piano, justement, c'est qu'il ne faut rien mettre derrière, pour qu'un climat se crée. J'ai beaucoup utilisé les instruments solistes. C'est comme une femme : si elle est belle, elle est encore plus belle nue."

Interview B.O : Philippe Sarde, à propos de Jacques Doillon, de UN SAC DE BILLE (1975) à RODIN (2017)


Cannes : Philippe Sarde, compositeur et homme de cinéma, livre quelques anecdotes du festival


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