A l'affiche avec : Jane (Série de Sabrina Jaglom ).
Anna Drubich signe la musique de la série d'aventure de Sabrina Jaglom inspirée du travail du Dr Jane Goodall.
A l'affiche avec : Oxana (Film de Charlène Favier ).
Delphine Malaussena signe la musique du biopic de Charlène Favier, qui relate le parcours engagé et intime d'Oxana Chatchko, activiste cofondatrice des FEMEN (groupe féministe d'origine ukrainienne). Un chœur, au centre de la partition, érige la jeune femme au statut mythologique et évolue avec des cordes, évoquant une messe noire qui annonce sa fin tragique – Oxana a mis fin à ses jours à l'âge de 31 ans. Plutôt que de retracer la chronologie d'un mouvement politique, le film propose un portrait sensible d'une femme désabusée, d'une combattante solitaire et anarchiste qui ne trouvait sa place ni dans la société ni au sein du collectif militant, et pour qui l'activité artistique pouvait devenir une échappatoire. Par petites touches, la musique illustre l'état mental du personnage, son mal-être. Pour marquer sa déconnexion du réel, une musique techno jouée en club se fond progressivement dans la composition vocale. Lorsqu'elle peint son corps, comme exutoire, des pizzicatos de violon soulignent sa détresse. Pour terminer par une chanson originale en ukrainien interprétée par Shura Rusanova.
A l'affiche avec : La Jeune Femme à l'aiguille (Film de Magnus von Horn ).
Frederikke Hoffmeier signe la musique du thriller danois Magnus von Horn. Ce drame criminel historique, qui se déroule à Copenhague en 1918, suit Karoline, une jeune ouvrière luttant pour survivre. Lorsqu'elle tombe enceinte, elle décide de mettre fin à sa grossesse. Le film entrelace académisme (éclairages soignés, mise en scène théâtrale) et monstruosité (un visage évoquant celui de l'Elephant Man de Lynch, des éléments gore). La musique accentue ce mélange hétérogène de mélodrame et d'horreur. Elle oscille entre un registre classique (cordes, piano mélodieux) et des sonorités plus inattendues et dissonantes, telle une pulsation électronique qui souligne un danger imminent, générant une tension qui dépasse le cadre de l'image.
A l'affiche avec : Anaon (Série de Bastien Dartois ).
Audrey Ismael signe la musique de la série fantastique de Bastien Dartois.
A l'affiche avec : Dying For Sex (Série de Elizabeth Meriwether, Kim Rosenstock ).
Ariel Marx signe la musique de la série de Elizabeth Meriwether & Kim Rosenstock.
A l'affiche avec : Cassandre (Film de Hélène Merlin ).
Delphine Malaussena signe la musique du premier film d'Hélène Merlin qui relate le processus psychologique de Cassandre (Billie Blain), 14 ans, victime des abus de son frère (Florian Lesieur) au sein du petit manoir familial où elle vit à la campagne avec ses parents (Zabou Breitman, Eric Ruf). La partition illustre ce cheminement sans nuire à la complexité des situations, révélant les mécanismes de la violence de manière à la fois limpide et secrète (par des notes troubles soutenant une tension, ne se privant pas de moments de suspense et d'émotion, permettant de faire émerger les sentiments non exprimés par les dialogues). Une écriture baroque représente le contexte familial ordonné comme un cadre d'une autre époque, avec une figure paternelle autoritaire. L'instrumentation hybride (violon, alto, violoncelle, piano, électro, chant lyrique) participe à représenter des mondes irréconciliés, mais un thème chanté à deux voix, baryton et soprano, symbolise la libération de la parole et la réconciliation possible entre le masculin et le féminin. La musique est ainsi utilisée pour représenter la libération de Cassandre, trouvant la paix auprès des chevaux lorsqu'elle intègre pour les vacances un petit centre équestre, jusqu'à une scène finale à moto où une ouverture musicale lumineuse marque comme un nouveau départ, laissant entrevoir la possibilité d'une résilience.
A l'affiche avec : Le Cinquième plan de La Jetée (Film de Dominique Cabrera ).
Béatrice Thiriet signe la musique du documentaire de Dominique Cabrera qu'elle retrouve après "L'Autre Côté de la Mer" (1997), "Nadia et les hippopotames" (1999), "Le lait de la tendresse humaine" (2001), "Corniche Kennedy" (2017). La cinéaste entreprend une enquête à travers les images du film de Chris Marker qui convoque l’histoire de sa famille.
A l'affiche avec : Je le jure (Film de Samuel Theis ).
Maud Geffray a composé la musique du drame judiciaire réalisé par Samuel Theis sous contrainte, suite à sa mise en cause sur le tournage pour un signalement de VSS. Concernant la musique, l'utilisation d'instruments comme le cor donne à la scène d’ouverture son caractère inquiétant. Un thème récurrent mais discret révèle des notes d’orgue à la fois solennelles et sensibles.
A l'affiche avec : No Beast, So Fierce (Film de Burhan Qurbani ).
Dascha Dauenhauer signe la musique du film criminel du réalisateur germano-afghan Burhan Qurbani, qu'elle retrouve après "Berlin Alexanderplatz" (2021). Pour ce récit librement adapté de Richard III de William Shakespeare, qui relate la prise de pouvoir de la plus jeune fille des York devenant la cheffe de la pègre berlinoise, la partition électronique témoigne d'une puissance avec des sonorités lourdes, une intensité allant crescendo, et un murmure vocal représentant la jeune fille.
A l'affiche avec : Happy Face (Série de Michael Showalter ).
Ariel Marx signe la musique de la série de Michael Showalter.
A l'affiche avec : Magma (Film de Cyprien Vial ).
Léonie Pernet retrouve Cyprien Vial après "Bébé tigre" (2015) pour ce nouveau film qui se déroule sur l'île de Guadeloupe alors que la Soufrière, un volcan en activité, menace d'une éruption majeure. Elle accompagne à travers sa composition le duo formé par Katia Reiter (Marina Foïs), qui dirige l’Observatoire Volcanologique, et Aimé (Théo Christine), un jeune Guadeloupéen à qui elle transmet sa passion. Les sonorités électroniques s'accordent avec les sons volcaniques, tout en évoquant le magma intérieur de Katia, pour une partition à la fois mélancolique et lumineuse. On y entend également des chansons pop guadeloupéennes actuelles.
A l'affiche avec : La Convocation (Film de Halfdan Ullmann Tøndel ).
La compositrice et chanteuse suisse-néerlandaise Ella van der Woude a composé la musique du premier film norvégien de Halfdan Ullmann Tøndel, qui traite de parents convoqués à l'école après un incident impliquant leur fils, notamment la mère (Renate Reinsve) d’Armand. Alors que les points de vue s’opposent sur l'événement, une certaine folie envahit les esprits et une exagération se manifeste dans les situations, le huis clos (où aucun enfant n'est visible) devient surréaliste. Pendant que des textures, des voix et des cordes accentuent la tension et révèlent des traumatismes enfouis chez les adultes, avec un motif central lancinant, un piano mélodieux rappelle la place de l'enfance et le sentiment. Des séquences de danse ajoutent à l'étrangeté de la situation, avec une chorégraphie sur "Party Music" de Galt MacDermot & Tom Pierson, et une autre lors d'une pyramide humaine avec des mouvements de mains illustrée par Ella van der Woude ("With Me").
A l'affiche avec : On ira (Film de Enya Baroux ).
Dom La Nena signe la musique du premier long métrage d’Enya Baroux qui relate le voyage en camping-car de Marie (Hélène Vincent), 80 ans, malade, décidée à partir en Suisse pour mettre fin à ses jours, sans le dire à son fils Bruno (Pierre Lottin) et sa petite-fille Anna (Juliette Gasquet) qui l'accompagnent. La balade tendre et mélancolique du violoncelle mêle le mouvement ample de la valse et l'entrain des pizzicati, avec des cuivres solaires. L'ensemble est contrasté par des notes plus lancinantes et pesantes. Un titre inédit de la chanteuse Barbara Pravi figure dans le générique. On y entend aussi "Hey baby" de Bruce Channel et "Voyage, voyage" de Desireless.
A l'affiche avec : Le système Victoria (Film de Sylvain Desclous ).
Florencia Di Concilio retrouve Sylvain Desclous après "De grandes espérances" (2023) pour cette romance passionnée entre un chef de chantier, David (Damien Bonnard), et Victoria (Jeanne Balibar), ambitieuse DRH d'une multinationale. Le dialogue entre une guitare électrique rugueuse et des notes plus cristallines illustre la relation entre les deux personnages, le tout nappé dans des sonorités enveloppantes avec des effets d'écho qui confèrent à l'ensemble un ton onirique.
A l'affiche avec : Olympe, une femme dans la Révolution (Film de Julie Gayet, Mathieu Busson ).
Audrey Ismaël signe la musique du téléfilm historique de Julie Gayet et Mathieu Busson consacrée à la femme de lettres et femme de combats Olympe de Gouges (Julie Gayet), l’une des rares à oser s’élever contre le sort injuste des femmes sous la Révolution en 1793 allant jusqu'à défier Robespierre. Des notes en ostinato marquent le pas du combat tandis qu'un violoncelle plaintif trace le chemin d'un destin tragique.
A l'affiche avec : Odorat : à la recherche du sens perdu (Documentaire TV (52min) de Cosima Dannoritzer ).
Florence Caillon retrouve Cosima Dannoritzer sur ce documentaire santé après "Un monde d'allergiques" (2022).
A l'affiche avec : Captain America: Brave New World (Film de Julius Onah ).
Laura Karpman succède à Alan Silvestri et Henry Jackman qui ont participé aux trois premiers opus de la saga, dont le quatrième épisode est dirigé par Julius Onah. Elle retrouve l'univers Marvel après "Miss Marvel" (2022), "The Marvels" (2023), "What If...?" (2023). La partition héroïque, mêlant des éléments orchestraux et synthétiques avec des accents martiaux, relate une lutte acharnée contre la montre dans un monde chaotique. La dissonance est fréquemment utilisée pour intensifier le suspense, y compris pendant les scènes d'action, par la superposition de motifs rythmiques et mélodiques. Le thème de la conspiration, caractérisé par un motif rythmique discret et une mélodie sinueuse, instaure une atmosphère de film noir prédominante. De ce fait, le thème de Captain America, malgré sa fanfare héroïque, est rarement mis en avant. L'habile entrelacement des deux thèmes de Ross est un point saillant de la partition et reflète la dualité du personnage. Cela se manifeste par l'association d'une forme partiellement inversée du thème du super-héros et du motif du Red Hulk, dont les glissandi créent une atmosphère menaçante.
A l'affiche avec : Hola Frida (Film de André Kadi, Karine Vézina ).
Laetitia Pansanel-Garric signe la musique du film d'animation d'André Kadi et Karine Vézin, qui relate l'enfance de la peintre Frida Kahlo, partagée entre l'innocence inhérente à l'enfance, son aspiration artistique et la maladie qui la ronge de l'intérieur. La partition est tiraillée, comme le personnage, entre diverses humeurs : de la tendresse d'une guitare liée à l'amour maternel aux cuivres enjoués, en passant par une harpe et un orchestre plus torturés pour son combat contre la « muerte ». Elle est un fil conducteur émotionnel, reflétant ses différentes facettes, jusqu'à soutenir les paysages intérieurs de son imagination lors de séquences oniriques illustrant ses échanges avec une amie imaginaire. L'ensemble évolue vers une orchestration plus symphonique, soulignant son caractère combatif. Les sonorités cuivrées dessinent aussi le cadre géographique des rues animées de Coyoacán au Mexique. Et pour l'ouverture et la clôture, elle compose une chanson originale interprétée par Olivia Ruiz, qui prête sa voix à l'artiste adulte.
A l'affiche avec : Funny Woman (Série de Oliver Parker, Morwenna Banks ).
Nainita Desai signe la musique de la série britannique de Morwenna Banks dirigée par Oliver Parker.
A l'affiche avec : Dear You (Série de Aurélie Belko, Julie-Albertine Simonney, Julien Carpentier ).
Audrey Ismaël signe la musique de la série romantique française de Aurélie Belko & Julie-Albertine Simonney dirigée par Julien Carpentier.
A l'affiche avec : Julie se tait (Film de Leonardo Van Dijl ).
La compositrice, violoniste et chanteuse américaine, Caroline Shaw, compose la musique du premier film belge puissant de Leonardo Van Dijl qui raconte la décision de Julie, étoile montante du tennis, de garder le silence sur les harcèlements de son entraîneur pendant qu'une enquête est en cours. La partition choisit la présence vocale pour matérialiser cette voix qui se tait. Tandis que la mise en scène précise privilégie l'isolement de la jeune femme dans le cadre (avec le tennis en tant qu'analogie de sa solitude, lorsqu'elle envoie des balles sans que l'on voie le partenaire lui renvoyer), la musique crée un effet de bulle et exprime son enfermement psychologique. La harpe, en conclusion, marque une ouverture vers un renouveau possible.
A l'affiche avec : Hiver à Sokcho (Film de Koya Kamura ).
Delphine Malaussena a composé la musique de la chronique de Koya Kamura se situant à Sokcho, petite ville balnéaire de Corée du Sud. Le film relate sur quelques journées la vie routinière de Soo-Ha, 23 ans, qui n'a pas connu son père français, tandis que l’arrivée de Yan Kerrand, dessinateur français, dans la petite pension où elle travaille, va réveiller en elle des questions sur sa propre identité et provoquer un désir de rapprochement. Tandis qu'un piano apaisé dessine un thème pour le bord de plage, en ouverture et cloture, la partition délicate de violon, clarinette et violoncelle illustre le parcours intime du personnage, tisse un lien fragile, et esquisse un dialogue entre les deux êtres renfermés qui tentent de communiquer avec leurs propres moyens (la cuisine pour l’une, le dessin pour l’autre).
A l'affiche avec : Rivages (Série de David Hourrègue, Jonathan Rio, Monica Rattazzi ).
Audrey Ismaël signe la musique de la série fantastique de Jonathan Rio & Monica Rattazzi dirigée par David Hourrègue qu'elle retrouve après "Germinal" (2021).
A l'affiche avec : Tout sur Marie (Film de Isabelle Brocard ).
Florencia Di Concilio retrouve Isabelle Brocard après "Madame de Sévigné" (2024) sur ce documentaire en deux parties consacré au mythe de la vierge Marie, qui plonge dans l'histoire de sa représentation, dans vingt siècles d’interprétations et d’instrumentalisations de cette figure, que ce soit dans les livres, la peinture, mais aussi le cinéma.
A l'affiche avec : Les Femmes au balcon (Film de Noémie Merlant ).
Uèle Lamore a signé la musique du film de Noémie Merlant, qui avait fait appel à Pierre Lefeuvre (Saycet) pour sa première réalisation, "Mi iubita, mon amour" (2022). La réalisatrice fait partie des trois femmes (avec Sanda Codreanu, Souheila Yacoub) dans un appartement à Marseille, regardant leur mystérieux voisin d'en face, avant que ce jeu de séduction ne vire au délire. La partition évolue avec le récit, passant de la comédie à l'épouvante. Elle illustre le calme estival par un saxophone sensuel pour ensuite adopter des notes plus abruptes avec des percussions, en intégrant à l'instrumentation un piano, un violon et des voix.
A l'affiche avec : Rêves Productions : du monde de Vice-Versa (Série de Mike Jones ).
Nami Melumad signe la musique de la série d'animation Pixar de Mike Jones dans l'univers de "Vice-Versa" avec une partition énergique ponctuant les rêves de la petit Riley avec dynamisme, incluant la chanson originale "MERMAID UNICORN".
A l'affiche avec : The Tower (Série de Patrick Harbinson, Jim Loach ).
Nainita Desai signe la musique de la série britannique de Patrick Harbinson & Jim Loach sur l'enquête policière autour de mystérieuses chutes mortelles survenues du haut d'une tour de Londres. Les notes electroniques, ethérées, lancinantes, ou agitées, soutiennent les péripéties.
A l'affiche avec : Marmaille (Film de Grégory Lucilly ).
Audrey Ismael signe la bande originale du drame de Grégory Lucilly. Ce film raconte l'histoire d'un adolescent réunionnais de 15 ans qui n’aspire qu’à remporter un concours de breakdance et partir pour la métropole, mais qui doit, avec son frère, surmonter l’abandon de leur mère. La partition convoque des sonorités douces de l'enfance (xylophone), des percussions ensoleillées pour évoquer l'île de la Réunion, un violoncelle exprimant la détresse, ainsi que des chants traditionnels créoles.
A l'affiche avec : The Agency (Série de Jez Butterworth, John-Henry Butterworth, Joe Wright ).
Emilie Levienaise-Farrouch signe la musique de la série d'espionnage de Jez & John-Henry Butterworth dirigée par Joe Wright, adaptation US de la série française "Le Bureau des Légendes" (2015-2020), succédant à ROB, compositeur de la version française.
A l'affiche avec : Our Little Secret (Film de Stephen Herek ).
Emily Bear signe la musique de la comédie romantique de Stephen Herek qu'il retrouve après "Chien perdu" (2023).
Interview B.O : Delphine Malaussena & Hélène Merlin (Cassandre)